« 9-3″ : des policiers attaqués à l’arme de guerre !
Du « jamais vu »
C’est du jamais vu en matière de violences urbaines. Alors qu’ils transportaient des suspects pour un examen à l’hôpital de Bondy, des policiers ont fait l’objet d’une rafale de balles à l’arme de guerre dimanche vers 3 heures du matin à La Courneuve (93). Le fourgon de police rejoignait l’autoroute A 86 lorsqu’il a été bloqué dans un rond point par deux voitures.
Attaque à « l’arme de guerre »
Un homme armé d’un fusil est alors sorti d’un des deux véhicules et a déchargé une rafale sur le fourgon de police. Selon certaines sources, il s’agirait d’une arme automatique de fort calibre, « sans doute une Kalachnikov ». Le ministère de l’intérieur a confirmé qu’il s’agissait d’une attaque à « l’arme de guerre ». La police a riposté en tirant. Trois impacts ont été relevés dans la carrosserie du véhicule de police et cinq douilles de fusil 7.62 d’arme de guerre ont été retrouvées au sol.
« Une première en matière de violences urbaines »
Selon le patron des policiers en Seine Saint Denis, l’usage de ce type d’arme en matière de violences urbaine est une « première » : « c’est la première fois, et je travaille depuis longtemps en banlieue parisienne, que je vois utiliser des armes de ce calibre dans le cadre des violences urbaines. » Un des suspects a pu s’échapper avant d’être repris en début de soirée dans la fameuse « cité des 4000″.
Michèle Alliot-Marie dépassée
Complètement dépassée par cette nouvelle escalade de la violence urbaine Michèle Alliot-Marie a condamné « de façon absolue l’attaque perpétrée cette nuit avec une arme de guerre sur des policiers de Seine-Saint-Denis ». Les faits démontrent une fois encore à quel point M. Sarkozy a pu mentir aux Français sur l’insécurité. Le vérité est que la situation est catastrophique, et ne cesse de se dégrader. Il n’avait pas encore réagi dimanche soir : sans doute attendait-il que ses conseillers lui fournissent une idée, afin qu’il puisse faire une déclaration de fermeté, en tapant de ses petits poings sur la table. Pitoyable…
Les policiers inquiets
Un responsable syndical s’est déclaré « inquiet » des « dérives et des violences » qui se multiplient, et qui « montent d’un cran en Seine-Saint-Denis. » A La Courneuve le même syndicaliste signale que des inscriptions sur les murs de cités prévenaient la police que cette « violence » allait « monter contre la police » après de précédents incidents.
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