Contre la Turquie en Europe : l’assurance Front National
A l’approche des européennes, Sarkozy proclame son hostilité à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. En 2007 déjà, certains ont été assez naïfs pour le croire.
Hélas, tout démontre le contraire :
L’adhésion d’un nouvel Etat doit être décidée à l’unanimité des pays membres. La France dispose d’un droit de veto : elle peut, de sa seule volonté, refuser la Turquie. M. Sarkozy ne l’a pas fait. Au contraire, il a donné son accord dès 2007 à l’ouverture de nouveaux chapitres de la négociation ! Et quand la France a exercé la présidence de l’Union européenne en 2008, pendant six mois, il a encore ouvert 8 autres chapitres !
En même temps, il a fait abroger l’obligation constitutionnelle du référendum (art 88-5) pour l’adhésion de la Turquie à la faveur de sa réforme de la Constitution : le moment venu, les Français ne seront pas consultés.
Dernier signe de cette duplicité : l’Europe finance la Turquie à hauteur de 570 millions d’euros par an pour se mettre aux normes en vue de son adhésion. La France de Sarkozy contribue à ce financement à hauteur de 92 millions d’euros par an.
En 2005, c’est le Front National qui a porté la campagne du « non » en Loir et Cher (rappelons que les Loir et Chériens ont dit « non » à 59%).
Aujourd’hui, la meilleure assurance contre l’entrée de la Turquie dans l’UE, c’est le vote Front National.
Le 7 juin à 22h01, comme en 2004, les quelques points glanés par les petites listes « souverainistes » seront ajoutés par les commentateurs au score de la « majorité présidentielle », histoire de le gonfler un peu. Le seul résultat qui sera vraiment regardé, c’est le vote Front National. Dites-le autour de vous !