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Des tirs de billes d’acier à Blois　: les « jeunes » s’amusent　!

 

Traces d’un incendie de voiture à Blois : pas une ligne dans la presse…

Il a fallu que le phénomène prenne une certaine ampleur pour que les autorités réagissent et que la presse en fasse écho. Depuis quelque temps, les « jeunes » du quartier Coty à la ZUP de Blois ont trouvé un nouveau « jeu »　: « ils s’amusent à tirer dans la rue sur les voitures, les fenêtres, les abribus et même les gens » s’inquiète une commerçante interrogée par la Nouvelle République de 28 août.

Une jeune mère de famille a été blessée la semaine dernière, mais n’a pas souhaité déposer plainte au commissariat. Les habitants et les commerçants du quartier expriment leur ras-le-bol face à « une nette recrudescence des actes de vandalisme dans les quartiers durant les vacances estivales« . Mais, toujours selon une personne interrogée par la NR, « personne n’ose déposer plainte par peur de représailles« . Ce qui n’est pas nouveau hélas, et explique la pseudo « baisse de la délinquance » dont a pu se vanter M. Sarkozy (voir notre article du 17 août).

D’ailleurs, le commissaire divisionnaire Palermo révèle « qu’un livreur de pizza avait été sérieusement blessé à l’œil par un tir de billes en mai dernier« . Le phénomène ne date donc pas d’aujourd’hui, mais la consigne est toujours la même　: il faut cacher aux Blésois, et aux Français en général, la hausse continue et l’aggravation de la délinquance !

Enfin, on apprend sur la même page de la NR que des policiers municipaux ont été victimes de jets de pierre mercredi près de l’Eglise Saint Joseph, située dans le même quartier, et que leur véhicule a eu le pare-brise détruit.

Mais devant cette situation, la réaction du Maire de Blois (PS), Conseiller général de ce canton urbain, c’est encore une fois « courage fuyons« 　: dans le cadre du Plan de Rénovation Urbaine (PRU), il est envisagé un déménagement des commerces de la place Coty vers l’avenue de l’Europe, 300 mètres plus loin. Qui peut croire que cela suffira pour décourager de jeunes des délinquants contre lesquels personne n’ose porter plainte　?

A moins que dans le cadre de ce vaste plan de démolitions (plus de 1100 logements doivent être démolis à terme dans la ZUP de Blois), on continue à reloger certaines populations dans différents quartiers de Blois et en périphérie, ruineuse politique de la terre brûlée, qui aura pour seul résultat de déplacer et d’étendre le mal, et que seuls les élus du Front National avaient dénoncé au Conseil Municipal, par la voix de Michel Chassier.

  Michel Chassier, ancien conseiller municipal de Blois

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