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L’édito de la semaine n°11

 

« Nous n’avons pas voté pour Nicolas Hulot, mais pour Nicolas Sarkozy« 　: s’exclamait récemment un député de l’UMP, exprimant l’opinion de beaucoup de ses collègues, qui se rendent compte sur le terrain à quel point la « taxe des 2 Nicolas » est impopulaire. Après pas mal d’hésitations et de cafouillage, M. Sarkozy a finalement tranché. Comme nous l’avions annoncé, la taxe carbone sera donc effective dès 2010, sur la base de 17 euros la tonne. C’est moins que les 32 euros proposés par Michel Rocard, mais nous sommes bien prévenus que cette taxe augmentera progressivement, il est question qu’elle atteigne les 100 euros d’ici quelques années.

Malgré tous les démentis, les Français ont bien compris　: il s’agit bel et bien d’un nouvel impôt, destiné à renflouer les caisses de l’Etat. Le gouvernement voudrait nous faire croire que les recettes de cet impôt seront destinées spécifiquement à financer les investissements dans le domaine des économies d’énergie, afin de diminuer les émissions de CO2. C’est faux　! Un des principes fondamentaux en matière de finances publiques et de budget est celui dit de « la non-affectation des recettes aux dépenses ». Cela veut dire en clair que l’ensemble des recettes de la fiscalité directe et indirecte, des taxes en tout genre constitue un « pot commun », à partir duquel l’Etat finance ses dépenses. Ce simple rappel démontre de façon irréfutable que Sarkozy nous ment… une fois de plus　!

A nous de faire savoir aux électeurs que seul le Front National s’oppose à cette nouvelle taxe, par ailleurs injustifiée, puisque le prétexte pseudo-scientifique avancé par l’animateur de télévision Nicolas Hulot est totalement infondé. Les socialistes font semblant de s’y opposer, de façon assez confuse d’ailleurs, mais ils proposent une « taxe Ségolène » que devraient payer les compagnies pétrolières comme Total. Quelqu’un pourra-t-il expliquer à Mme Royal que cela revient exactement au même　! Car bien sûr, les compagnies répercuteront la taxe sur le prix du carburant, et donc le consommateur paiera dans un cas comme dans l’autre　! D’ailleurs les censeurs vigilants du « politiquement correct » n’ont pas manqué de rappeler que « tous les candidats »  à la présidentielle avaient signé le « pacte écologique » de Nicolas Hulot en 2007. Ce qui est faux　: tous… sauf un　! Et pas des moindres, car il s’agit de Jean-Marie Le Pen, le seul qui ait su faire preuve à la fois de lucidité mais aussi de courage face au chantage et à la pression médiatique entretenue sur le sujet.

Lors de la campagne pour les élections régionales, nous reviendrons sur cette nouvelle taxe, en rappelant également de quelle manière la Région Centre considère l’automobiliste comme une inépuisable « vache à lait ». Nous l’avons déjà signalé, depuis 2008 en Région Centre, les taxes sur l’automobile rapportent plus que la fiscalité directe　! Mais les médias se gardent bien de rendre compte des interventions publiques des élus du Front National lors des sessions budgétaires. C’est bien pourquoi nous informerons directement les électeurs, très rapidement, puisque les orientations budgétaires de la Région Centre seront débattues en octobre.

Michel Chassier – Chargé de mission du FN41

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