Centre nautique : la preuve par Contres
Centre nautique : 12 ans après, les Blésois attendent toujours.
Le projet d’un Centre Nautique pour l’agglomération blésoise remonte à… 1997 ! A l’époque, un syndicat intercommunal avait été créé spécifiquement dans ce but (SIVU). Le projet répondait certes à un besoin, car la piscine du quai Saint Jean devenait vétuste et l’agglomération ne disposait pas de suffisamment de bassins pour les scolaires, ni d’une véritable piscine pouvant accueillir des compétitions. Mais le financement était loin d’être assuré, alors que le maire de l’époque, Jack Lang, multipliait dépenses et projets. Michel Chassier, conseiller municipal du Front National, ayant alerté ses collègues ainsi que tous les maires du SIVU… et communiqué le véritable chiffrage de l’opération, le projet fut reporté.
Il sera repris par la nouvelle communauté de communes, puis la communauté d’agglomération du blaisois. A l’époque Perruchot, le projet prit de l’ampleur avec l’adjonction d’une patinoire. Suite à un premier appel d’offres, un projet est retenu, mais le coût dépassant les capacités financières de l’Agglo, seule la partie piscine serait construite, au moins dans un premier temps. Ce qui va provoquer l’annulation du marché, l’un des pétitionnaires ayant estimé à juste titre que le projet retenu ne correspondait pas à l’appel d’offres, et qu’il fallait recommencer… Après ce cafouillage, il y eut le changement de municipalité, et le tandem rose(*) Degruelle-Gricourt repris le dossier. Qui prit à nouveau du retard : le projet se situait en zone inondable, tout près du quartier dit de «la Bouillie» dont la Ville voulait chasser les habitants sans ménagement à cause… du risque d’inondation ! Finalement, la construction est autorisée, mais le 18 juin dernier (anniversaire de Waterloo…) le Conseil Général, voyant ses finances asséchées par le RSA, décidait de réduire sa participation de 3,5 millions à 1 million d’euros ! Touché coulé ! titrait la Nouvelle République. Depuis, le projet est au point mort. Pendant ce temps à Contres, la première pierre du complexe nautique vient d’être posée par Jean-Luc Brault, Conseiller général, maire de Contres et Président de la Communauté de communes du Controis. Dès 2010, les habitants de Contres et des communes voisines pourront se baigner dans les nouvelles installations… pendant que le tandem Degruelle-Gricourt continuera de pédaler.
Conclusion : une fois de plus, les élus du Front National avaient vu juste. La Communauté d’Agglomération du Blésois qui, soit dit en passer, voulait absorber Contres ne répond à aucune logique. C’est un monstre administratif, co-géré par les socialistes et la «droite», où l’on se distribue les vice-présidences (il y en a 11 !), incapable de mener à bien un projet important. La communauté du Controis doit se féliciter aujourd’hui d’avoir su résister aux pressions du maire de Blois. Les habitants du Controis auront leur piscine avant Blois… tout en payant moins d’impôts !
Et si l’on avait écouté les conseillers municpaux du Front National en 1997, Blois aurait aujourd’hui son Centre nautique !
(*) le socialiste Degruelle, ancien directeur de Cabinet de Jack Lang est président de l’Agglo, et son collègue Gricourt est maire de Blois. En 2008, ils s’étaient présentés aux Blésois comme un « tandem ». deux ans après, ils pédalent toujours !
des terrains gratuit et du financement pour les mosquées ,et pas pouvoir avoir son centre nautique ,bravo!!!!! seras peut être remplacer par une école coranique ,pourquoi pas. et encore bravo d’avoir votez pour tous ses rongeurs de cette société humaine française que l’ont taxe tous les jours de plus en plus pour l’exterminer a néant.