Taxe professionnelle : les élus du Loir et Cher sont inquiets… les contribuables encore plus !
Pendant 13 ans, Michel Chassier n’a cessé
d’avertir les Blésois. Les faits lui donnent raison.
La suppression de la taxe professionnelle inquiète nombre d’élus locaux du département. Ce n’est pourtant pas une surprise : le processus était amorcé, par étape, depuis plusieurs années. Le problème c’est qu’à chaque fois, une partie de la recette locale perçue par la commune (ou les intercommunalités) est compensée par une dotation de l’Etat, qui ne suit pas la même progression que l’ancienne TP…
Les communes sont donc confrontées à des difficultés croissantes, quand ont sait que la TP représente globalement 50% des recettes fiscales et 100% pour Agglopolys dont le Président Christophe Degruelle estime que la perte sera de 10 millions d’euros. Pour le Maire de Blois une fiscalité additionnelle sur les ménages est inévitable au niveau de l’Agglo, qui viendra s’ajouter à la hausse déjà annoncée par la Ville de Blois.
Le problème, nous l’avions déjà expliqué pendant la campagne de 2008, c’est que la ville de Blois se dépeuple et se paupérise : une partie des blésois qui en ont les moyens quittent la ville pour acheter ou pour construire, ils sont remplacés essentiellement par des immigrés dont beaucoup dépendent des aides sociales, et ne paient pas d’impôts. A cela s’ajoute le vieillissement de la population locale, et là encore des exonérations de taxe d’habitation. Augmenter le taxe d’imposition sur une assiette qui diminue sans cesse conduit à une impasse. Blois risque donc de connaître un jour le sort de la ville de Grigny (Essonne), qui a été mise sous tutelle, ce qui signifie que le budget est géré directement par le préfet, en raison de difficultés financières inextricables. La municipalité communiste n’arrivait plus à faire face aux dépenses de la ville (26 000 habitants) qui comporte une forte proportion d’immigrés et dont la natalité est celle d’une ville de 80 000 habitants (Fdesouche, 26/08/2009). Résultat : une hausse des impôts de 44% en 2010. En guise de protestation, 300 contribuables ont brûlé leur feuille d’impôts (Fdesouche)
Et ce n’est pas un cas isolé, quand on sait qu’une ville comme Marseille est également menacée de faillite à court terme !
il semble nécessaire de préparer un tract pour acculer la mairie de blois à ne pas augmenter les impôts!