La Poste en Loir et Cher : Leroy… du double-langage !
Les transformations de La Poste sont la conséquence des choix politiques approuvés par M. Leroy.
Nous apprenons dans la Nouvelle République du 5 décembre que La Poste avait décidé de « geler toutes les modifications prévues » en Loir et Cher. C’est Maurice Leroy député et président du Conseil général qui vient d’obtenir cette concession du président de la Poste. Explication de texte : la tension commençait à monter, les manifestations se multipliaient dans le vendômois, et toutes ces transformations ne faisaient qu’attiser la grogne de maires déjà très inquiets de la disparation de la taxe professionnelle. A l’approche des régionales de mars 2010, les liste UMP-Nouveau Centre risquaient d’en pâtir. Il était donc urgent pour le petit soldat Leroy de calmer le jeu. Il peut donc annoncer »ce qui existe est gelé et il n’y aura pas de fermetures ou de réduction d’horaires ». En oubliant de préciser : jusqu’aux élections ! Car ensuite, on continuera comme avant, en ajoutant peut-être un peu d’argent dans la corbeille pour calmer les maires ruraux. L’argent des contribuables bien sûr.
Car il est évident que La Poste va poursuivre sa transformation et l’adaptation de son réseau, et sera à terme privatisée comme France Télécom, pour répondre aux exigences du marché postal européen voulu… par M. Leroy et ses amis ! D’ailleurs, il ne faut pas s’y tromper, le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, vient de recevoir la Légion d’honneur des mains de Nicolas Sarkozy pour ses bons et loyaux services…
Ce gel temporaire n’est donc qu’une manoeuvre électorale, un jeu de rôle bien rodé, le message de M. Leroy est clair : « votez bien braves gens, demain on rase gratis !« Une fois la farce jouée, tout reprendra comme avant. Espérons que les électeurs vont finir par comprendre !