L’édito de la semaine n°24
Les mensonges de Copenhague.
J’évoquais la semaine dernière la menace que fait peser sur notre identité et notre civilisation la colonisation de la France par des vagues d’immigrants musulmans, et la réaction du peuple Suisse à l’encontre de la pensée dominante. Mais si le vert est la couleur de l’islam, c’est aussi la couleur des prétendus « écologistes », vocable qui recouvre un large éventail de discours politiques parfois opposés en apparence, mais en réalité parfaitement complémentaires. A l’occasion du sommet de Copenhague, il n’est pas inutile de revenir sur le sujet, afin de contrer le tintamarre médiatique, qui va culminer cette semaine avec la conclusion de ce sommet.
De quoi s’agit-il ?
Depuis des années, une campagne permanente est menée à l’échelle planétaire, que l’on peut décliner en 3 points :
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la terre subit un réchauffement climatique sans précédent mettant la planète en péril,
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ce réchauffement est causé par les activités humaines, principalement les émissions de CO2,
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pour lutter contre ce danger, il faut établir une gouvernance mondiale et accepter de diminuer notre niveau de vie au profit des pays du tiers monde.
Or, si l’on reprend le problème point par point, force est de constater que tout cela repose sur du vent.
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Le réchauffement constaté ces dernières années n’est pas un phénomène exceptionnel. Des variations climatiques bien plus importantes ont eu lieu dans le passé, avant l’apparition de l’industrie, et même avant l’apparition de l’homme ! Il y a eu sur terre des périodes de glaciations, dont la dernière est relativement récente (un peu plus de 10 000 ans) mais aussi des périodes beaucoup plus chaudes qu’aujourd’hui : rappelons-nous qu’à l’ère tertiaire le « lac de Beauce » présentait un environnement comparable à celui du lac Tchad actuellement ! Dans l’hémisphère Nord durant la période de réchauffement appelée « optimum climatique du moyen-âge » les températures étaient plus élevées qu’aujourd’hui comme en atteste l’établissement des Vikings au Groenland (« Pays vert »). Qui plus est, cette période chaude, loin d’avoir des effets catastrophiques, a été au contraire une période de prospérité sans précédent en Europe. Ce « détail » embarrasse tellement des « experts » du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution de Climat) qu’ils n’ont pas hésité à trafiquer les chiffres.
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D’ailleurs, un nombre grandissant de scientifiques osent remettre en cause le dogme du « réchauffement climatique » et de son origine anthropique, défendu par le GIEC. Rien qu’aux Etats-Unis, près de 35 000 scientifiques ont signé une pétition « anti GIEC », dénonçant l’absence quasi totale de preuve scientifique convaincante à l’appui de la thèse dominante. Alors que le GIEC n’aligne que 1500 à 2500 « experts » dont la plupart ne sont pas des scientifiques, mais des politiques nommés par les gouvernements et autres agences gouvernementales. Contrairement à ce que vous racontent les médias, ceux qui contestent la thèse la thèse officielle ne sont donc pas minoritaires, c’est exactement l’inverse ! En admettant que la validité d’une thèse scientifique ne dépendent pas du nombre de ses partisans, ce qui laisse perplexe dans le cas présent, c’est que les adversaires de la thèse officielle n’aient jamais le droit à la parole.
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Dès lors, les opérations comme la diffusion planétaire du film « Home » sont bel et bien des actions de propagande, visant à terroriser les peuples afin de justifier la mise en place d’une « gouvernance mondiale ». Et pour cela, il faut culpabiliser les Français et les Européens en général, afin de leur faire admettre la baisse programmée de leur niveau de vie dans le cadre de la grande mondialisation. Evidemment, il y en quelques-uns qui échapperont à la règle : ce sont précisément ceux qui nous donnent tous les jours des leçons ! Et c’est ici que Cohn-Bendit rejoint Jacques Attali, véritable maître à penser de Sarkozy après avoir été celui de Mitterrand. Quant au clown Nicolas Hulot (« tous à vélo, moi en hélico ! »), il est chargé de faire passer le message, dans une émission parrainée –comme par hasard- par Rhône-Poulenc !
Pour les gouvernements, c’est une occasion rêvée de justifier la mise en place de nouvelles taxes « écologiques », comme la fameuse « taxe carbone » que nous sommes pratiquement seuls à dénoncer, et qui servira en réalité à combler – en partie – notre déficit budgétaire abyssal.
Ensuite, un véritable « lobby écolo-industriel » soutient depuis longtemps les divers mouvements écologistes, dans le but faire payer toujours plus le consommateur et le contribuable, et d’augmenter les profits de Véolia et de quelques autres : voyez la facture d’eau et la taxe sur les ordures ménagères !
Enfin, il y a derrière tout cela une gigantesque arnaque financière qui a déjà permis au « vertueux » Al Gore de faire fortune ! Les « droits d’émission de CO2″, sont en train de créer une nouvelle bulle financière. Ces droits qui font l’objet d’un marché vont progressivement servir de support à des placements que les banques destineront au grand public, séduit par le label « vert ». Bien sûr, les inventeurs de cette arnaque sauront se retirer à temps et prendre leur bénéfice avant que le système ne s’effondre, selon un scénario connu.
Le tout est de savoir combien de temps cela prendra. Il y a heureusement quelques signes qui montrent que le public commence à se lasser comme l’échec du film « Le syndrome du Titanic » de Nicolas Hulot, malgré le matraquage médiatique qui avait accompagné sa sortie. Dans notre région, les manifestations organisées par les « Verts » de tout poil, l’extrême gauche (NPA), plusieurs associations et syndicats n’ont pas mobilisé les foules : une dizaine de personnes à Blois le 12 décembre, à peu près autant à Tours, autour de démonstrations ridicules ne suscitant que l’indifférence des passants.
Nul doute que la taxe carbone contribuera également à faire réagir les Français. En attendant, n’hésitons pas à dénoncer cette imposture.
Michel Chassier – Chargé de mission FN41