Département : l’emprunt, en attendant l’impôt.
Aucune surprise dans le budget 2010 dévoilé par le Conseil général. Simplement le constat que les « dépenses non maîtrisables » continuent d’augmenter, comme le RSA (revenu de solidarité active) dont le nombre d’allocataires est passé en 6 mois de 5200 à 6117. Au total l’aide sociale représente 43% des dépenses (*), et les dépenses de fonctionnement des services (y compris la charge de la dette) 21%. Il reste donc un peu plus d’un tiers du budget à consacrer aux différents projets et subventions aux communes et autres organismes. Dans un mode de fonctionnement toujours marqué par le clientélisme, d’autant plus que la plupart des élus qui composent le Conseil général sont eux-mêmes demandeurs de subventions et en quelque sorte juge et partie, ce budget n’a pas suscité de véritables critiques de la gauche qui dans le passé avait déjà voté la hausse des impôts !
En 2010, à un an des élections, pas question cette fois d’augmenter les taux de la fiscalité, on aura recours à l’emprunt, qui n’est qu’un impôt différé ! D’ailleurs, les électeurs doivent avoir en tête le calendrier des prochaines hausses d’impôts : les villes en 2010, les régions en 2011, les départements en 2012. Toujours la même technique : avant les élections on fait des promesses, après les élections, ce sont les électeurs qui paient ! Et le pire, c’est que le système continue à fonctionner !
(*) dans ce total, combien coûtent l’hébergement des « réfugiés », les aides à l’immigration et aux associations politisées. Sans parler de la « politique de la ville » dont une grande partie des dépenses se retrouvent dans un autre chapitre.