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Blois : le débat sur l’identité nationale saboté par l’UMP avec la complicité des gauchistes !

 

Miguel de Peyrecave (Conseiller Régional FN), Michel Chassier (Tête de liste FN pour le Loir et Cher) et Pierre de Saint Céran (CNC) étaient présents au débat. Où donc étaient passés les élus UMP ?

Tout le monde sentait bien depuis des semaines que le « grand débat sur l’identité nationale » avait échappé à son initiateur. Nicolas Sarkozy, écoutant ses conseillers et sondeurs, avait lancé cette opération dans un but purement électoraliste, espérant une nouvelle fois capter une partie des voix du Front National. Hélas pour lui, il a été victime d’un effet boomerang, que nous avions prédit dès le départ.

En effet avec ce débat, le pouvoir a ouvert la boîte de Pandore. Les Français qui souffrent depuis trop longtemps, et de plus en plus, des atteintes quotidiennes à leur identité conséquences d’une immigration qui ne cesse d’enfler, ont saisi cette occasion pour le dire. Et les élus du Front National étaient les mieux placés pour exprimer tout haut ce que des millions de Français ressentaient tout bas. Résultat, la petite manœuvre sarkozienne a replacé le Front National au cœur du débat politique, ce qui se traduit dans les sondages par une remontée spectaculaire　: on parle désormais d’un score national de 12% au régionales.

Qui plus est, l’orientation prise par le débat venait contrarier les efforts d’ouverture à gauche et aux écologistes. En résumé, notre petit Napoléon a commis une erreur stratégique qui risque de lui être fatale　: croyant avoir, selon ses propres dires, tué le Front National, il pensait poursuivre son ouverture à gauche, car le bloc UMP-Nouveau Centre ne parvient pas à dépasser la barre des 30% au 1^er tour, et il lui fallait absolument une réserve de voix pour le second tour, en particulier pour la présidentielle de 2012.

La gauche l’a bien compris, qui fait semblant de s’offusquer du débat sur l’identité, alors même que la position de Nicolas Sarkozy ne diffère en rien de la sienne sur la question　: dans les 2 cas, il s’agit de nier l’identité française, et de la dissoudre dans le métissage et le mélange des cultures.

Pour l’UMP, il est donc devenu impératif de « tuer » le débat, malgré les démentis du ministricule Besson, affolé à l’idée d’affronter Marine Le Pen jeudi. Il a d’abord été question de « recadrer » le débat, c’est à dire de l’encadrer strictement, en excluant les élus du Front National comme en Haute-Loire, de censurer davantage encore le site internet officiel (90% de contributions censurées　!). Mais rien à faire, le Front National était toujours présent, avec son propre site, et ses élus, ses cadres et ses militants qui se rendaient à toutes les réunions, dès lors qu’elles étaient ouvertes au public.

Ce qui s’est passé à Blois hier soir n’est qu’une nouvelle illustration de la véritable panique qui a saisi les rangs de l’UMP.

Le débat était organisé et présidé par le Préfet de Loir et Cher, Philippe Galli, accompagné de Mme Nadia Seghier, Sous-préfet de Vendôme, l’animateur n’étant autre que l’inénarrable Jean Claude Barreau, ex abbé Barreau, présenté comme « écrivain,　historien », sans mentionner sa carrière tortueuse de pantouflard des Palais de la République, de Mitterrand à Jean Louis Debré en passant par Charles Pasqua　! Enfin, il y avait à la tribune M. Hicham Zegrary, stagiaire de l’ENA. Bref, tout pour complaire à la gauche et tenir le discours immigrationiste habituel.

D’emblée, lorsque nous sommes arrivés dans la salle quelques minutes avant le début de la conférence, nous avons pu constater qu’elle était pratiquement vide. Et de fait, le public était composé de Miguel de Peyrecave, Conseiller Régional FN, Michel Chassier, Chargé de mission du FN pour le Loir et Cher, Pierre de Saint Céran, responsable départemental du CNC, accompagnés de 5 militants et sympathisants du FN, 4 ou 5 autres personnes, au moins autant de policiers en civil… jusqu’à l’arrivée d’une trentaine de représentants d’une extrême-gauche caricaturale, qui a commencé par lâcher des boules puantes.

Dès que le Préfet a voulu prendre la parole, il a été interrompu par les vociférations de ces adolescents attardés au QI de limace, purs produits d’une éducation nationale gangrenée par une gauche sectaire et haineuse, qui déforme les jeunes depuis des années, avec la complicité des gouvernements de droite comme de gauche.

Ses appels au dialogue et au respect de la démocratie n’ont bien sûr pas été entendus par ces individus qui ne voulaient rien entendre. C’est ensuite M. Barreau qui a tenté de parler, pour expliquer aux manifestants qu’il pensait comme eux. Au bout d’un certain temps, il a fini par lâcher　:　 »vous déshonorez les trotskistes　!« , avant de conclure　:　 « j’en parlerai à Besancenot　! » (ah bon, ces coquins se fréquentent donc ?)

En définitive, le débat a dû être annulé, il devrait avoir lieu dans quelque temps à la Préfecture, sur invitation (l’histoire ne dit pas s’il y aura M. Barreau… accompagné par Besancenot pour se donner bonne conscience　!)

Nous ne pouvons bien sûr que déplorer cette nouvelle reculade de l’Etat, dont l’autorité a été bafouée par une poignée de voyous comme dans une vulgaire zone de non-droit.

Mais la responsabilité de cet échec revient en premier lieu à l’UMP. Il faut souligner qu’il n’y avait dans la salle aucun parlementaire, aucun élu du Conseil général, aucun élu municipal. Et je ne parle pas de la gauche, qui avait décidé de boycotter le réunion, mais des élus de la majorité　: courage fuyons　! Le seul élu présent était donc le conseiller régional FN Miguel de Peyrecave　! Au-delà des élus, les troupes de l’UMP avaient également déserté de débat　: pas un cadre, pas un militant. C’est bien l’aveu que les représentants locaux de la majorité ne voulaient pas de ce débat, et qu’ils ont laissé le Préfet aller seul au casse-pipe, quitte à voir bafouer l’autorité de l’Etat.

Mais une fois encore, l’opération a échoué　: la presse locale rend compte de notre présence au débat, nous avons été interrogés par la radio locale, et nous nous rendrons au débat de la Préfecture　!

Michel Chassier

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