Délinquance, Région Centre-Val de Loire

Indre : devant l’impuissance de l’Etat, les victimes fuient les zones sinistrées par la délinquance

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Et pourtant, le Préfet de l’Indre se félicitait il y a peu des « bons » chiffres de la déliquance …

Le 6 janvier, c’est le propriétaire de la Jardinerie de l’Orme à Déols, qui exprimait son exaspération devant les cambriolages à répétition, et l’impuissance des autorités. Aujourd’hui, dans cette même ville de la périphérie de Châteauroux, c’est le modeste propriétaire d’un petit pavillon du quartier de la Croix Blanche, Rémi Bonnat, qui doit se résoudre à partir.

Selon la Nouvelle République du 25 janvier « Ce propriétaire n’est pas le premier à déserter ce quartier de Déols. Epuisés par les constantes dégradations et les vols dont il sont les victimes, les habitants fuient, un à un, le secteur. Il ne restera bientôt que les familles des gens du voyage qui, depuis quelques années, investissent les terrains« . Il faut dire que Rémi Bonnat était victime depuis plusieurs années d’un véritable harcèlement : « jets de pierres, insultes, abri de jardin visité, vitres cassées… La voiture de sa femme, aujourd’hui décédée, porte même des traces d’impacts de balles« . Mais contrairement à ce qu’écrit la Nouvelle République, ce ne sont pas les habitants contraints de fuir qui ont « déserté » le quartier. Ce sont bel et bien les forces de l’ordre, comme le constate cette victime : « Depuis le temps que tout ça dure, comment se fait-il que personne ne fasse rien. On nous laisse seuls. Et pourtant, à chaque fois j’ai déposé plainte« …. sans suite ! Et bien sûr, il n’était pas question que Rémi Bonnat se défende lui même, ne serait-ce qu’en tirant en l’air une volée de plombs : dans ce cas, la réaction des autorités ne se serait pas fait attendre, et c’est lui qui aurait jugé.
Nous ne faisons pas reproche non plus aux Gendarmes : ils ressentent le même sentiment d’impuissance et de révolte, et doivent tenir compte des strictes consignes de leur hiérarchie et la Préfecture : surtout pas de vagues. Il ne faudrait surtout pas qu’un Gendarme blesse un de ces délinquants multi-récidivistes…
Donc les habitants vont continuer de quitter le quartier, le prix des terrains et des maisons va s’effondrer, les propriétaires auront du mal à vendre, tout cela au bénéfice de ceux qui entrepris, comme le dit la Nouvelle République « d’investir le quartier« . Par tous les moyens, et avec une une inertie des autorités qui confine à la complicité.
Et pendant ce temps, un guignol va pérorer ce soir à la télévision devant un parterre de journalistes chargés de lire les questions préparées par l’Elysée, et dont il aura appris les réponses. Pensez-vous un instant que les habitants de la Croix-Blanche puissent encore croire ses boniments ? En tout cas, ils attendent toujours le Kärcher !
Le seul moyen de défense qui reste à ces victimes abandonnées de tous, c’est le vote Front National les 14 et 21 mars prochains. Si nous faisons un bon résultat, soyez persuadés que le gouvernement sera bien obligé de réagir, et surtout, les habitants de ce quartier et d’ailleurs auront un représentant pour les défendre !

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Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

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