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Séquestrés et battus dans une cave à la ZUP de Blois

Ce qui vient de se passer à la ZUP de Blois est révélateur du fossé qui se creuse entre les valeurs de la société occidentale et celles de communautés qui perpétuent des pratiques d’un autre âge. Une jeune fille de 16 ans était accusée d’avoir eu de relations avec un jeune homme, Amine, âgé de 19 ans.
« Pour sauver l’honneur de la famille » son cousin Farid, 18 ans, avec l’aide de cinq complices, l’a emmenée de force dans une cave où elle a été séquestrée et battue tout l’après-midi.
Selon les faits relatés par la Nouvelle République du 30 janvier, Amine a également été emmenée de force dans une cave, frappé à coups de poing et de pieds, menacé par un pistolet à impulsions électriques, et son T-shirt découpé à la hachette. Rapidement arrêtés, les 6 jeunes tortionnaires ont été déférés le 29 janvier au Palais de Justice de Blois, en état de siège pour l’occasion car la Police craignait des réactions violentes en raison de la tension causée par cette affaire, finalement reportée au lundi 8 mars. Un seul des agresseurs a été placé sous mandat de dépôt jusque là, bien que son avocat ait tenté de s’y opposer.
Ce genre de punition est hélas monnaie courante dans de nombreux « quartiers sensibles », et souvent, les victimes sont cachées et n’osent pas porter plainte par peur des représailles. Ces « affaires d’honneur » se terminent parfois par la mort de la victime. Leur multiplication démontre un échec de l’intégration, d’autant plus grave que les auteurs de ces violences sont majoritairement des jeunes nés en France, qui ont fréquenté l’école, le collège etc… Il est vrai que trop souvent hélas, c’est au sein de ces institutions qu’on leur a enseigné la haine de la France « colonialiste ». Bon travail, messieurs les enseignants de gauche…

 

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