La FNACA désinforme… au lycée privé Sainte Marie à Blois !
Le général Duval, héros des 2 guerres mondiales, a commandé la 3ème Division d’Infanterie Algérienne, et fut commandant supérieur des troupes en Tunisie et au Maroc. Les petits propagandistes de la FNACA ont osé salir sa mémoire devant les élèves de Sainte Marie à Blois.
Le travail de désinformation et de culpabilisation se poursuit. Cible privilégiée : les jeunes, via les établissements scolaires. C’est ainsi que la FNACA, organisation bien connue pour ses liens avec le Parti Communiste « Français » présente une exposition itinérante dans les écoles, collèges et lycées du Loir et Cher. La Nouvelle République ne cache pas son admiration devant cette exposition « fort bien documentée », relatant notamment les « événements de Sétif » en 1945, et la « féroce répression du général Duval », qui aurait fait « des dizaines de milliers de victimes ».
L’exposition était proposée la semaine dernière au Lycée Privé Sainte Marie de Blois, où l’on pouvait penser que les élèves étaient à l’abri de ce genre de propagande !
Rappelons pour les jeunes – et pour les moins jeunes ! – la réalité des faits. C’est le jour du défilé de la victoire, le 8 mai 1945, auquel participaient européens et musulmans fraternellement confondus, que des partisans de l’indépendance ont déclenché une manifestation qui a vite tourné à l’émeute, au massacre des européens. Il ne faut pas oublier que le mouvement nationaliste algérien avait été encouragé par l’occupant allemand, même après le débarquement allié en Afrique du Nord, afin de contrarier le recrutement d’algériens musulmans dans l’armée d’Afrique. Mais les américains, loin de neutraliser les dirigeants du mouvement, vont à leur tour les soutenir afin de chasser la France d’Algérie, comme par la suite ils ont soutenu le FLN, tout en se disant nos alliés !
Donc, le 8 mai 1945 à Sétif et dans un rayon de cent kilomètres, c’est l’explosion d’une sorte de guerre sainte, aux cris de Djihad ! Des européens sont massacrés sauvagement, mutilés, des femmes violées, non seulement dans les rues de Sétif, mais sur les routes, dans les villages, les fermes isolées, les maisons forestières.
Le Général Henry MARTIN, commandant le 19e corps en Algérie (1944-1946) nous livre le témoignage suivant :
« Le gouverneur général, Yves Chataigneau, responsable de la sécurité Intérieure et extérieure de l’Algérie, requiert l’intervention des forces armées de terre, de mer et de l’air dans le cadre du plan établi en 1944, pour le cas de troubles, par le général Catroux, ministre délégué pour l’Afrique du Nord. Dans la zone insurgée, il rend les pouvoirs de l’état de siège à l’armée, qui en avait été dessaisie en 1944.
Affrontements armés entre les troupes et les insurgés au cours des opérations de dégagement tant des agglomérations comme Guelma que des villages comme Chevreul et Kerrata, des fermes, des maisons forestières (notamment des Babors). Les troupes étant essentiellement musulmanes (tirailleurs, spahis, goumiers), aucun motif raciste dans ce rétablissement de l’ordre ni dans la recherche des meneurs qui a suivi, Quelques réactions regrettables de la part d’Européens bouleversés en retrouvant, autour de Guelma, des parents ou des amis sauvagement éventrés. Ce furent des cas isolés, non des représailles massivement organisées. Mais pour soutenir, de l’extérieur, le soulèvement, les « Frères musulmans » lancent, sur les ondes de la radio du Caire, la fable de 45000 musulmans systématiquement massacrés dans le Constantinois, procédé de guerre psychologique propre à donner mauvaise conscience aux Français non musulmans d’Algérie, comme à ceux de la métropole (1).
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement provisoire, Tixier (2), vient personnellement enquêter en Algérie. Le gouverneur général Yves Chataigneau fait comparer le nombre des cartes d’alimentation présentées après les événements avec le nombre des cartes distribuées auparavant. On aboutit à une différence d’environ un millier, calcul assurément approximatif, mais qui donne un ordre de grandeur bien éloigné des 35000 musulmans prétendument massacrés, chiffres lancés par la radio du Caire. Cependant, l’escalade se poursuit dans la radio, dans la presse, dans les livres; on parle de 45 000 et jusqu’à 60 000 !… Le mythe était lancé !
Le mythe des représailles massives qui, en 1945, autour de Sétif et de Guelma, auraient été exercées par des colons ou des fonctionnaires survivants (après le massacre initial d’une centaine d’Européens) ainsi que par les troupes chargées de rétablir l’ordre, a été soigneusement entretenu par les partisans de l’indépendance algérienne. Il a développé, chez les musulmans d’Algérie, surtout parmi les jeunes, un désir de vengeance. (3) Et, en 1954, les « fils de la Toussaint », comme les nomme Yves Courrière, y trouvèrent un bon motif pour abattre, à Khenchela et dans l’Aurès, sans aucune provocation, un officier, un caïd et un jeune ménage d’instituteurs.
Or les affrontements ont duré deux semaines. Pendant les huit mois que le corps expéditionnaire français du futur maréchal Juin a combattu en Italie, face aux mitrailleuses, aux obus, aux chars, aux bombardiers nazis, il a perdu seulement 1 300 des siens, Comment, en quelques jours, dans le Constantinois, eut-il été possible même à des massacreurs systématiques d’abattre des dizaines de milliers de musulmans ?
Affirmer, répéter, c’est la méthode efficace des publicitaires ou des propagandistes. C’est ainsi que l’on crée les mythes. Et ils ont la vie dure ! […] Je reste reconnaissant à la mémoire du général Duval qui, alors à la tête de la division de Constantine, a su rétablir l’ordre avec rapidité et un souci constant d’amitié pour la masse musulmane. A la fin des « événements », il a bien mérité d’être invité à la mosquée de Constantine, au milieu des croyants coraniques, pour remercier avec eux le Tout-Puissant d’avoir rendu la paix… au moins provisoirement. »
(1) les services de renseignements américains ont également contribué à propager ce mythe.
(2) Adrien Tixier, ministre socialiste (SFIO). Le ministre de l’Air était le communiste Charles Tillon.
(3) Les chiffres définitifs font état de 102 européens tués et 1165 morts côté musulmans pendant les opérations, auxquels il faut ajouter 89 condamnés à mort, et sans doute quelques dizaines de morts non comptabilisées dûs à des cas isolés de représailles.
Sainte Marie tombe bien bas.