Quartiers « difficiles » : le chantage aux subventions
L’incendie de la nouvelle salle polyvalente à Blois, les incendies de voitures ne sont que les signes avant-coureurs d’évènements plus graves encore…
«Ca va péter !», avertissent les maires des quartiers « sensibles ». Ce week-end, certains d’entre eux ont cosigné une “Lettre à ceux qui ignorent la banlieue“, rédigée par Claude Dilain, maire (PS) de Clichy-sous-Bois, commune d’où étaient parties les émeutes du ramadan en 2005.
Selon le site du Figaro qui rapporte ses propos tenus ce lundi matin sur RTL : « «On redoute les émeutes», tandis que François Fillon doit installer, mardi, le nouveau Conseil national des villes qui lancera un énième plan d’aide aux quartiers les plus défavorisés. «Les banlieues ne vivent que de la solidarité des autres», a admis Dilain en s’inquiétant du gel possible des mécanismes de solidarité dans cette période d’hyper-rigueur (*).
Bref, les maires avouent être dépassés par les faits : augmentation des actes de grande délinquance (une policière municipale vient d’y laisser sa vie) ; communautarisme de plus en plus hostile à la France considérée comme une puissance colonisatrice ; islamisation des quartiers repliés sur eux-mêmes. Le message des maires est de dire: si le gouvernement réduit ses aides, ce geste sera compris par la population comme une «déclaration de guerre aux quartiers» (dixit François Pupponi, maire (PS) de Sarcelles). «De guerre», oui.
Ce que redoutent ces élus est probable. Cela «pète» d’ailleurs tous les jours, ici et là, au moindre prétexte.
Il y a longtemps que les banlieues sont devenues des barils de poudre. Or, il est ahurissant de constater l’incapacité de ces maires (de droite comme de gauche), pourtant en premières lignes, à formuler publiquement le moindre début de critique sur la poursuite de cette immigration de peuplement, qui reste largement à la charge de la collectivité et qui rechigne néanmoins, pour une partie d’entre elle, à adhérer aux règles de la société d’accueil. La baignoire déborde, mais personne n’ose toucher aux robinets. Mieux: dès qu’il en a l’occasion, Eric Besson, ministre de l’Immigration, se flatte de poursuivre une politique ouverte et généreuse. Or ces attitudes cherchent d’abord à flatter la terrorisante idéologie antiraciste, qui se contrefiche visiblement des scandaleuses conditions d’accueil réservées, faute de moyens, à ces populations déracinées qui mettent déjà en faillite certaines communes et le département de la Seine-Saint-Denis lui-même. [...] Il faut, à l’évidence, mettre un frein à ce flux de peuplement continu (200.000 personnes par an (**), sans compter les clandestins) qui est devenu une charge financière trop lourde, mais aussi un frein à l’intégration et un accélérateur de divisions ethico-culturelles. Le gouvernement osera-t-il enfin aborder ce sujet interdit, avant qu’il ne soit trop tard ? »
Cette longue citation du Yvan Rioufol montre le divorce qui existe entre la grande majorité de l’électorat de droite – et même bien au-delà, car ce sont les quartiers populaires les plus touchés – et la politique menée par Nicolas Sarkozy, son gouvernement et soutenue par l’UMP. A le dernière question, chacun sait que la réponse est ‘non’, car Sarkozy et son gouvernement sont au pouvoir par la seule volonté de puissants groupes d’intérêts économiques et financiers qui souhaitent que l’immigration continue. Le seul rôle de M. Besson après Hortefeux est de faire croire aux Français que le gouvernement lutte contre l’immigration. C’est malheureusement le contraire, il fait tout pour l’encourager !
Quant aux maires de gauche, les partis qu’ils représentent (PS, PC, Verts) défendent de la même manière l’immigration de peuplement dont ils découvrent aujourd’hui les conséquences. Et leur appel n’est rien d’autre qu’un chantage aux subventions : pour éviter le feu, il faut continuer à déverser – en pure perte – des milliards d’euros dans ces quartiers. Il y a plus de trente ans que le Front National dénonce le scandale. mais l’affolement de l’UMPS montre que la situation est devenue plus grave qu’ils n’osent l’avouer.
(*) alors que le gouvernement n’ose pas parler de rigueur, le journaliste du Figaro parle d’hyper-rigueur. En réalité, si Nicolas Sarkozy est bien obligé de faire quelques économies demandées par Bruxelles et la BCE, il n’aura jamais le courage de Zapatero en Espagne ou de Cameron au Royaume Uni.
(**) chiffre largement en-deça de la réalité, comme nous l’avons déjà expliqué.
Addendum : le site de Bruno Gollnisch publie un article très intéressant sur le sujet, précisant que la « Lettre à ceux qui ignorent la banlieue » a été signée non seulement par les élus de gauche, mais également UMP, MoDem et Nouveau Centre. Nouvelle confirmation de la parfaite identité de vue de l’UMPS….
et elle continuera de bruler, et des « hauts potentiels » continueront leurs trafics en toute impunité.
Savez-vous qu’à Blois, le Plan de Rénovation Urbaine va coûter 242 millions d’euros ! Et cela n’a pas empêché la salle polyvalente de brûler…