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L’édito de la semaine n°37

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Delenda UMPS !  (*)

Il faut en finir avec l’UMPS. La triste affaire Woerth pourrait bien être l’affaire de trop, la goutte d’eau qui fait déborder le vase trop plein de la corruption. Bien sûr, nous connaissons le principe de la présomption d’innocence, qui d’ailleurs ne nous est jamais concédée. Mais les révélations qui sortent chaque jour, les mensonges maladroits d’Eric Woerth, de ses proches et du gouvernement ont rendu la situation intenable. Au Royaume Uni ou en Allemagne, un ministre pris dans un faisceau d’accusations aussi graves aurait déjà été démis de ses fonctions. Car tout y est : conflit d’intérêt à la fois dans l’affaire Bettencourt et dans le cumul de sa fonction de ministre avec celle de trésorier de l’UMP, concussion, financement occulte des campagnes électorales, enrichissement personnel etc… Et dans le flots des révélations, quelques turpitudes passées de M. Woerth ressortent à la surface du marigot.
A la veille des vacances, alors qu’après leur sortie lamentable les « bleus » ne sont plus là pour amuser le bon peuple, cette affaire est en train de déstabiliser le pouvoir, qui n’a pas encore trouvé la bonne réponse. Selon le mot de Marine Le Pen sur France 5 Monde, on dirait des oiseaux affolés dans une volière !
Petit à petit, certaines personnalités de l’UMP commencent à lâcher le ministre incriminé, comme Alain Juppé, ce qui a donné à Ségolène Royal le courage de participer à l’hallali, en accusant le système Sarkozy.
Le petit roquet Lefèbvre a été chargé de riposter par quelques aboiements, c’est sa fonction, mais cela semble trop tard, et il ne répond pas à l’accusation.
Il faut bien se rendre à l’évidence, et nous l’avons souvent répété ici, l’UMP, héritière du RPR, est un véritable parti maffieux, impliqué de puis des lustres dans des affaires dont la liste serait interminable. Et on retrouve le nom de Nicolas Sarkozy dans plusieurs d’entre elles comme les scandales financiers de l’Etablissement Public de la Défense, mais beaucoup plus grave, l’affaire de l’attentat de Karachi qui pourrait, si jamais l’enquête n’est pas entravée, conduire rapidement le petit gouverneur de la France de l’Elysée à la Santé.
Mais qu’on y prenne garde. Les attaques tardives du PS sur ce dossier ne doivent pas faire illusion. Car au-delà de quelques querelles d’ambition, PS et UMP défendent la même politique sur l’essentiel, comme les Français ont pu le constater à l’occasion des différentes alternances au pouvoir, mais il est vrai qu’ils ont tendance à oublier rapidement.
Et le Parti socialiste a lui-même trempé dans les « affaires » presque autant que le RPR et l’UMP. Un peu moins peut-être, simplement par qu’il a exercé moins longtemps le pouvoir…
Nous le constatons nous-mêmes dans les régions : l’UMP vote plus de 95% des délibérations proposées par les exécutifs socialistes-écologistes-communistes. La semaine dernière en Région Centre, c’est même l’UMP qui est venu au secours du président de Région (PS) pour faire passer une décision favorisant un grand groupe du BTP, alors que les écologistes s’abstenaient, faute d’avoir obtenu suffisamment de « compensations ».
Cette alliance qui se dessine préfigure peut-être ce qui nous attend après 2012.
Les milieux économiques et financiers et les lobbies qui ont fait élire Sarkozy en 2007 ont déjà compris qu’il n’avait aucune chance en 2012, et qu’il n’était pas envisageable de présenter un autre candidat de la « majorité ». Vraisemblablement, Nicolas Sarkozy sera donc candidat à sa propre succession, partant d’avance vaincu.
Le système a déjà prévu son remplaçant, qui va être véritablement imposé aux Français, comme Obama a été imposé aux Américains : Dominique Strauss-Kahn, lequel nous est présenté comme par enchantement comme le favori des sondages, semaine après semaine, dans un véritable matraquage qui ne fait que commencer.
Cette fausse alternance est rendue d’autant plus urgente aux yeux des tenants du système que d’ici 2012, la situation de la France va encore s’aggraver, et que le gouvernement va devoir prendre de nouvelles mesures impopulaires, sans toutefois opter pour les solutions capables de redresser la situation. Non, il s’agira des solutions préconisées par les mondialistes, l’OCDE, Bruxelles et tous les lobbies affairistes.
La situation sera telle qu’il ne faut pas exclure à l’issue des présidentielles de 2012, dans l’hypothèse de l’élection de M. Strauss-Kahn, un gouvernement de coalition UMP-PS, devenu tout fait possible par le rapprochement idéologique de ces deux formations.
Certains observateurs commencent d’ailleurs à penser que le 2ème tour de la présidentielle 2012 pourrait se jouer entre Dominique Strauss-Kahn et Marine Le Pen, bataille forcément déséquilibrée à cause du parti pris des médias en faveur du premier, mais après tout, il ne faut pas oublier la victoire du « NON » en 2005.
Si Dominique Strauss-Kahn l’emporte au 2ème tour, le Front National apparaîtra aux yeux des Français comme le seul recours et la seule véritable force d’opposition. Ce qui devrait  nous conforter lors des législatives qui vont suivre, et à contrario affaiblir l’UMP et la pousser vers une participation au gouvernement.
Politique fiction diront certains, mais cela me semble un scénario fort vraisemblable que nous devons prendre en compte afin de définir la stratégie du Front National pour les prochaines années.
Pendant longtemps, les réformes successives du mode de scrutin et le refus catégorique de toute alliance de la part de l’UMP avait placé le FN dans une position d’isolement. Nous avions raison mais seuls et sans possibilité d’alliance, sans grand espoir de parvenir au pouvoir, ce qui a pu légitimement décourager électeurs et militants. Aujourd’hui, la donne a changé. L’UMP est à bout de souffle, et tourne le dos à son électorat.  2012 verra peut-être renaître l’espérance française portée par le Front National.
Nous pourrons constater alors que les batailles que nous avons menées depuis 1972 n’ont pas été vaines. Nous en avons remporté, nous en avons perdu, mais nous n’avons jamais renoncé, parce que nous n’avons pas le droit.
Autour de Jean Marie Le Pen qui a su prévoir, rassembler et conduire depuis presque 30 ans notre mouvement, tous les cadres et les militants peuvent être fiers du travail qu’ils ont accompli pour la France. L’histoire dira un jour qu’ils ont été durant ces années de plomb la flamme vivante de la résistance nationale à l’écrasement de notre patrie. J’ose espérer que la France un jour saura leur rendre hommage !

Michel Chassier
Secrétaire départemental du FN41
Conseiller régional de Loir et Cher

(*) « il faut détruite l’UMPS » en référence aux paroles de Caton l’ancien : « Delenda Carthago » : « il faut détruire Carthage »

A propos de fn41

Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

Une réponse à “L’édito de la semaine n°37”

  1. Le 30 juin 2010 à 13:53 Carambar a répondu avec... #

    Je suis d’accord : je crois qu’il faudra toucher le fond pour que les Français réagissent. Beaucoup de cadres UMp au niveua local pensent comme nous, les électeurs encore plus. C’est pour cela qu’ils nous ont diabolisés et exclus pendenyt des années. mais je crois que ça marche de moins en moins. Courage !

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