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Blois : le commerce de centre-ville en question.

dscn0395.jpgTout le monde le savait, mais la démission du président de la Fédération du commerce blésois montre la gravité de la situation.
Manque de dialogue avec les élus, problèmes de circulation et de stationnement, les difficultés s’accumulent.
« Si l’on ajoute à cela les soucis récurrents d’insécurité sur lesquels il semblerait que ni la police nationale ni la police municipale n’ont les pouvoirs d’y remédier » ajoute Christophe Fourmy, le président démissionnaire.
Les causes de ce déclin lent mais continu de commerce en centre-ville sont en effet bien connues :
- La ville de Blois se dépeuple et se paupérise. Les centres de décisions, les sièges locaux des grandes entreprises ont tendance à se regrouper sur des grandes métropoles régionales, au détriment de villes moyennes comme Blois. L’administration suit la même logique avec la RGPP. Conséquence : ce sont les emplois qualifiés, les cadres qui quittent Blois, donc les ménages à revenus moyens ou élevés.
- Beaucoup de ceux qui ont la chance de conserver leur travail dans le bassin d’emploi du blésois préfèrent construire ou acheter hors de Blois, et il est d’autant plus facile pour eux de se rendre dans les grandes zones commerciales de périphérie, où les enseignes se multiplient.
- Les conditions de circulation et de stationnement sont dissuasives, quelquefois par une politique délibérée, comme le fermeture au stationnement des quais de la Loire en période estivale. De même, l’extension du secteur de piétonnier ne peut se concevoir sans la création d’un stationnement de proximité.
- La « politique de la ville » poursuivie par les différentes municipalités a conduit à déplacer en centre-ville une partie des problèmes de la ZUP. Nicolas Perruchot pensait – du moins l’affirmait-il – que faire revenir des habitants en centre-ville allait le redynamiser. Le problème, c’est qu’on a fait revenir des populations à faible pouvoir d’achat et en même temps aggravé les difficultés liées au stationnement résidentiel.
- Les problèmes d’insécurité pèsent de plus en plus sur l’activité commerciale. On constate des formes de mendicité agressive, qui ne semblent pas émouvoir nos élus. On nous a rapporté cet échange entre un commerçant d’une rue piétonne, qui se plaignait de la présence devant son magasin d’un mendiant avec son chien, et Geneviève Baraban (première adjointe, PS) lui répondant : « vous, vous avez de la chance, vous avez tout; lui, il n’a rien« . Inutile de dire que cette histoire à fait le tour des commerçants. De plus en plus, blésois et touristes hésitent à sortir la nuit tombée dans les rues de l’hyper-centre.

Pourtant, les solutions existent, les élus blésois du Front National n’ont cessé de le proposer depuis des années, sans être écoutés.
Il faudrait d’abord stopper le déclin de la ville de Blois, qui n’est pas une fatalité. Au lieu de se plaindre de la concurrence de Tours et Orléans, il faut repenser Blois comme une ville au centre d’une agglomération de 700 000 habitants. Nous avions développé cette idée lors de la campagne des municipales en 2008. Les élus du Front National reviendront sur cette question au Conseil régional dans le cadre du SRADDT.

Ensuite, il faut recréer un véritable coeur de ville, autour d’une halle et d’un marché couvert : la meilleure solution serait de réutiliser la halle aujourd’hui reconvertie en bureaux et restaurant universitaire, pour lequel on peut facilement trouver un nouvel emplacement plus proches des sites d’enseignement supérieur et mieux adapté.
Bien sûr, il faut repenser le problème du stationnement, en instituant, comme cela se fait dans de nombreuses villes, la 1ère de stationnement gratuite dans les parkings souterrains.
Les idées ne manquent pas, il est impossible de les détailler dans cet article, mais nous y reviendrons.
Et bien sûr, vous pouvez nous faire part de toutes vos suggestions.

A propos de fn41

Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

2 Réponses à “Blois : le commerce de centre-ville en question.”

  1. Le 5 octobre 2010 à 8:06 BRUNAUD SYLVESTRE a répondu avec... #

    Comment voulez vous que le commerce fonctionne avec l’interdiction des voitures comme à La Rochelle, nos élus ont-il réfléchi aux déplacements d’handicapés pour se rendre à un restauraant ou autres commerces ?
    NON !!!!!! et pourtant ces citoyens paient des impôts ainsi que les commerçants.
    Ce sont des villes mortes comme Issoudun : rue piétonne où il y a plus de merdes de chien que de passants et ne parlons pas de l’odeur et à mettre les pieds dessus. Ce sont des rues mortes où les commerçants ferment les rideaux et comme celà est triste à voir.
    Elles sont belles leurs rues piétonnes maintenant sans vie.
    Eh oui!!!!! nous sommes au centre ville qui a été transfèré et mélangé avec les industries en zone industrielle. Demain nous ne retrouverons plus que la mairie et peut être plus de brasserie pour la convivialité humaine.
    Voilà ce que nous avons fait de nos villes françaises.
    DES rues dortoirs .

  2. Le 4 octobre 2010 à 10:29 papin a répondu avec... #

    à force de chasser les automobilistes des villes, il ne faut pas s’étonner de voir le commerce péricliter… les écolos sont les meilleurs alliés des grandes surfaces !

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