Délinquance, Loir et Cher, Région Centre-Val de Loire

Saint Aignan : journalistes complices ou manipulés ? Le préfet doit répondre.

arbrescoupssaintaignan.jpgArbres coupés à la tronçonneuse sur la place de Saint Aignan. Il y a toujours des questions sans réponse.
Nous évoquions hier les propos du préfet Philippe Galli devant le Congrès des maires de Loir et Cher au sujet de l’attitude de France 3 Centre lors des émeutes de Saint Aignan.
Propos qui entraînent une polémique comme on pouvait s’y attendre, et comme le souhaitait sans doute le représentant de l’Etat.
Toutefois le préfet se garde bien de répondre à la question  que nous posons inlassablement sur la conduite des forces de l’ordre lors des émeutes, et sur les ordres qui leur ont été donnés à l’époque.
En effet, tout le monde a remarqué que les Gendarmes étaient restés « l’arme au pied » pendant que les « gens du voyage » dévastaient le centre de Saint Aignan, avant d’incendier une mairie et une salle des fêtes dans les communes voisines.
Aujourd’hui, le préfet accuse les journalistes de complicité parce qu’ils auraient été prévenus par des représentants de la « communauté ».
Le rédacteur en chef de FR3 Centre ne le conteste pas, précisant qu’il avait été averti par l’appel téléphonique d’une femme, annonçant une « manifestation » à Saint Aignan. Il ne semble pas anormal dès lors qu’une équipe de télévision s’y soit rendu.
Mais le plus étrange demeure l’attitude des forces de l’ordre qui, selon FR3, bouclaient déjà la ville lors de l’arrivée de l’équipe de reportage, et qui ont laissé passé les journalistes. Encore une fois dans quel but et sur l’ordre de qui ? 
Et si les journalistes avaient été utilisés à leur insu pour produire des images justifiant le fameux « discours de Grenoble ? »
Comprenons bien : après les évènements de Grenoble, nouvel épisode des émeutes touchant les banlieues à forte concentration d’immigrés, le pouvoir pouvait difficilement réagir sans risques de provoquer un embrasement de grande ampleur dans les fameux « quartiers ».
L’affaire de Saint Aignan est venue à point nommé pour détourner l’attention. La diffusion, grâce à la télévision, des images spectaculaires du saccage de cette paisible bourgade a permis à Nicolas Sarkozy de lancer son enfumage sur les Roms !
Je dis bien enfumage, car il s’agit simplement de payer des vacances en Roumanie à quelques milliers de Roms – ni plus ni moins qu’en 2009 d’ailleurs – créant une polémique qui faisait opportunément oublier les cités, et le problème bien plus grave et bien plus important de l’immigration.
C’est la raison pour laquelle les casseurs de Saint Aignan, qui étaient peu nombreux – on parle de 30 à 40 -n’ont pas été mis hors d’état de nuire sur le champ, ni même arrêtés à la sortie de la ville. Tout se passe comme si l’ordre avait été donné aux gendarmes de laisser faire, sous prétexte de calmer le jeu, mais en réalité pour « faire de l’image« .
Au final, les vrais responsables ne seraient donc pas les journalistes, encore que cela n’excuse pas leur complaisance, mais l’exécutif, qui a parfaitement géré la situation en retenant les Gendarmes et en manipulant les journalistes.
Dans le cadre de ce qui est devenu « l’affaire Duquenet », il serait fort intéressant qu’un juge fasse rechercher tous les éléments permettant de comprendre l’attitude de l’Etat et de son représentant.
Malheureusement nous n’y croyons guère… à moins que des journalistes indépendants, ou simplement piqués au vif par leur mise en cause ne s’intéressent de près à la question.
Maintenant qu’il a soulevé lui-même cette polémique, le préfet doit répondre.

A propos de fn41

Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

2 Réponses à “Saint Aignan : journalistes complices ou manipulés ? Le préfet doit répondre.”

  1. Le 6 octobre 2010 à 8:32 pieds noirs 9A a répondu avec... #

    Carambar bonjour;
    Je suis entiérement d’accord avec votre commentaire, les policiers sont démunis et on leur refuse de se défendre. Demain derrière chaque voiture de police ou gendarmerie il faudra une voiture balai, une ambulance pour leurs porter secours. Que voulez vous qu’ils fassent avec des pistolets à billes ?
    Nous en avons fait des fonctionnaires de bureau qui savent surtout bien sévir les personnes honnêtes qui travaillent dur pour gagner quatre sous
    pendant que les voyous dansent la danse barbare même au sein des tribunaux en prenant un peu de sursis et le lendemain ils recommencent de plus belle et toujours le même matieriel en mains et en klaxonnant devant des gendarmes pour bien leur dure qu’ils sont bien libres et prêt à les refaire travailler.
    Comme nous voyons certains récidivistes jugés plus de 7 A 15 fois. D’aprés moi, ils doivent avoir un contrat de longue durée auprés des tribunaux, et nous sommes dans un soi disant pays des droits de l’homme !
    Exceptés les voyous qui demain géreront les districts de police et de gendarmerie de villes et de régions puisque nous avons que des incapables
    qui nous gouvernent et aussi demain ils prendront leurs places comme cela tout sera parfait avec ses gugusses malfaisants, libres de traquer les autres citoyens non délinquants.
    Celà rasurez vous ça ne saurait durer.
    LES FRANCAIS doivent choisir leur camp car il commence à être trop tard, comme un responsable politique l’a dit à l’assemblée, la france pue.
    Et celà ne date pas d’aujoud’hui !

  2. Le 5 octobre 2010 à 18:15 Carambar a répondu avec... #

    En attendant, ce sont de paisibles citoyens qui ont été victimes des violences, qu’il faudra bien réparer, et le Gendarme qui est mis en examen. Déjà, on demande aux gendarmes et policiers de ne pas poursuivre les délinquants en voiture de trop près pour éviter que les fuyards aient un accident, si l’on continue, il faudra peut-être supprimer les barrages de gendarmerie ! Ou distribuer des pistolets à eau.
    Les voleurs eux, sont maintenant équipés de kalaschnikov…

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