Bruno Gollnisch à Orléans
Bruno Gollnisch était à Orléans lundi 11 octobre dans le cadre de la campagne interne pour l’élection à la présidence du Front National. Après une conférence de presse suivie par nombreux médias (la République du Centre, la Nouvelle République, Libération, Canal Plus, agence Reuter). il s’est rendu sur le plateau de FR3 Centre pour un direct dans le ’19-20′, avant de rencontrer les membres du bureau du FN45 et enfin de rejoindre les adhérents qui l’attendaient pour un dîner débat.
Bruno Gollnisch a d’abord présenté les raisons de sa candidature, exposant son parcours politique, son expérience d’élu dans diverses assemblées (conseil municipal de Lyon, Assemblée nationale, Conseil régional, Parlement européen), son expérience internationale, sans oublier son parcours professionnel. Il a ensuite fait part d’un certain nombre de propositions qu’il souhaiterait mettre en oeuvre s’il était élu à la présidence du Front National, avant de répondre aux nombreuses questions de l’auditoire.
Mais la question du jour, posée aussi bien par les journalistes que par les adhérents, c’est l’évocation d’un éventuel retour de certains « dissidents » au sein du Front National. Bruno Gollnisch s’en est longuement expliqué, assurant qu’il n’avait pris aucun engagement à cet égard, et qu’il s’agissait simplement d’un souhait, pour autant que les intéressés en fassent la demande.
De son côté Bernard Chauvet, secrétaire départemental du Loiret, a fait part publiquement de son hostilité à cette éventuelle réintégration, comme l’avait fait peu avant Philippe Loiseau, secrétaire régional, dans un communiqué.
Il faut dire que la question est particulièrement sensible en région Centre, où une liste du PdF nous a été opposée aux européennes comme aux régionales, dans le seul but d’empêcher le FN d’avoir des élus, et dans le dernier cas avec la complicité avérée de l’UMP.
Après deux échecs successifs, il a bien fallu que quelqu’un éponge leurs dettes. Et cela ne les empêche pas d’annoncer des candidatures aux prochaines cantonales.
On comprend dès lors que personne en région Centre n’ait envie de les voir revenir…