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Blois : le Bourg Saint Jean, un quartier à la dérive

Le Bourg Saint Jean a toujours été à Blois un quartier populaire. C’est le quartier de mon enfance, entre la Loire et la terrasse des jardins de l’Evêché : la rue du Puits Châtel, la rue Foulerie, la rue Vauvert, la rue Porte Bastille, la rue du Grenier à Sel, la Cour des Miracles, les degrés Saint Louis et la rue des Papegaults, la rue Jehan de Saveuse, la rue du Bourg Saint Jean proprement dite, le Petit Remenier, la rue du Mouton, la rue du Canon, la rue Fontaine des Elus, et bien sûr le quai Saint Jean et le Mail (*).
Après la guerre et le « baby-boom », les familles françaises, souvent nombreuses, s’entassaient dans des logements sans confort, et les fins de mois étaient souvent difficiles.
Pourtant, la vie y était paisible, et l’insécurité inconnue. D’ailleurs le mot n’était même pas employé. La tranquillité publique semblait alors quelque chose d’évident, de parfaitement naturel.
Dans les années 60, l’espoir de toutes ces familles était d’obtenir un logement à la ZUP ou à Cabochon, un logement moderne avec le chauffage central, une salle de bain, des chambres pour les enfants. C’est ainsi que beaucoup de familles ont quitté le quartier, où il est resté surtout les personnes âgées, souvent seules, qui ne voulaient pas partir.
Et les commerces ont fermé les uns après les autres.
Alors, la réhabilitation a commencé. D’abord par les demeures historiques et les immeubles les plus intéressants. La petite histoire retiendra que l’un d’eux fut entièrement refait à neuf, pour le compte d’un personnage influent dans le domaine des travaux publics, par des entreprises en contrepartie de l’obtention de certains marchés… Nous avons des noms, mais il y a prescription !
Mais c’est ensuite que les choses se sont gâtées : dans le cadre du « Grand Projet de Ville » de Jack Lang (PS), devenu « Plan de Rénovation Urbaine » sous Nicolas Perruchot (UDF, aujourd’hui NC), continué par le maire actuel Marc Gricourt (PS) la ville a entrepris de démolir plus de 1100 logements de la ZUP, dont certains n’étaient même pas fini de payer !
Naïvement (?) tous ces politiciens avaient imaginé qu’en répartissant les populations « à problème » de la ZUP sur différents quartiers, on ferait disparaître l’insécurité !
Les élus du Front National (Miguel de Peyrecave et Michel Chassier) avaient beau répéter : l’insécurité n’est pas davantage un problème d’urbanisme qu’un problème de pauvreté, mais avant tout la conséquence du refus d’intégration d’une frange grandissante de certaines populations immigrées extra-européennes, les maires successifs ont persisté dans leur erreur.
Et il arrive aujourd’hui ce que les élus FN avaient prévu, sans grand mérite tellement c’était évident : la délinquance et l’insécurité ont fait tache d’huile, touchant à peu près tous les quartiers, sauf peut-être les Grouëts, zone résidentielle où demeurent – simple hasard – de nombreux élus (dont Jack Lang à l’époque où il était maire !)
Après les incidents de ce week-end, de nouveaux feux de poubelles ont eu lieu rue du Bourg Saint Jean dans la nuit de mardi à mercredi, derrière l’hôtel Mercure, très près du Commissariat de la Police Nationale, comme si les incendiaires cherchaient à naguer la Police.
Tout cela finit par inquiéter les habitants, et la municipalité est désormais sur la défensive. Le numéro d’octobre du bulletin « Blois Mag » fait d’ailleurs sa « une » sur la tranquillité publique. C’est dire que le problème devient plus que sérieux.
Mais personne ne fait confiance à cette équipe PS-communistes-écolos pour apporter une solution, pas plus d’ailleurs qu’à la pseudo « opposition » UMP-NC inconsistante.
Depuis cet été, les militants du Front National ont diffusé plusieurs milliers de tracts dans les quartiers les plus touchés par l’insécurité, et le sréponses affluent. Ajouté à la colère des commerçants, cela explique peut-être la réaction de la municipalité à travers son dernier bulletin.
Pour notre part, nous invitons les Blésois à faire bloc autour du Front National, pour exiger de véritables solutions. Si vous avez lu cet article, si vous êtres d’accord avec nous, n’hésitez pas à nous contacter : [e-mail] ou laissez un message au 02 54 42 12 17.

Michel Chassier
Conseiller régional de Loir et Cher
Ancien conseiller municipal de Blois (1995-2008)
Secrétaire départemental de Front National

(*) dans ce quartier du vieux Blois, les noms de rues sont tous chargés d’histoire, et devraient être protégés au même titre que le patrimoine historique. C’est pourquoi nous sommes en désaccord avec la municipalité socialiste qui a rebaptisé le mail « Pierre Sudreau » et le quai de la Loire « promenade Pierre Mendès-France ».

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