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Blois : vers une nouvelle hausse d’impôts ?

michel1.jpgConseiller municipal de Blois entre 1995 et 2008, Michel Chassier avait vu juste en matière budgétaire. Les faits lui donnent aujourd’hui raison.
C’est ce qui ressort du débat d’orientations budgétaires qui se tenait ce soir (17 novembre).
Le maire (PS), Marc Gricourt se félicite d’avoir maintenu le niveau des investissements, tout en limitant la pression fiscale sur les Blésois et en limitant l’endettement. Traduction : depuis l’audit financier de fin 2009, on essaie – mais un peu tard – de resserrer les boulons, comme le confirme cette lettre de cadrage 
envoyée aux services en juin.
Résultat : les dépenses de fonctionnement ont diminué de 3,33% selon l’adjoint au finances, Jean-Marie Cochereau. Si ce résultat est atteint à périmètre constant, ce qui reste à vérifier, ce serait bien le seul point positif de ce débat d’orientations.
Au passage, il faut rappeler que lorsque Michel Chassier présentait, à l’époque de Nicolas Perruchot (UDF aujourd’hui NC) un contre-budget proposant une baisse de… 1% des dépenses de fonctionnement, le maire et son 1er adjoint Jacques Chauvin répondaient que c’était impossible ! Manque de courage ? Probablement, il est vrai que la gauche aurait hurlé si une municipalité « de droite » avait pratiqué de la sorte.
Mais les blésois ne doivent pas se réjouir trop vite : les prévisions de recettes sont à la baisse pour 2011, en particulier pour la fameuse « politique de la Ville« , autrement le Plan de Rénovation Urbaine, avec une baisse de 12% annoncée
.
Seuls les élus du Front National avaient dénoncé à l’époque de danger de ce plan étalé sur plus de 10 ans, en soulignant que nous n’avions aucune garantie de l’Etat sur la continuité de sa politique. Aujourd’hui, chacun sait que l’Etat est impécunieux, et la Ville va devoir payer la note. C’est pourquoi les efforts tardifs que la ville doit prendre sous la contrainte n’auront qu’un effet limité.
Côté impôts, une hausse des bases de la fiscalité locale (Taxe d’habitation et Foncier Bâti) est prévue par l’Etat à hauteur de 1,5%, mais les taux devraient également augmenter.
En fait, Blois se trouve prise dans une spirale bien connue : la ville se dépeuple et se paupérise, car ce sont les habitants aux revenus moyens ou supérieurs qui partent, souvent pour faire construire en périphérie, les centres de décision quittent Blois, qu’il s’agisse des administrations (effet de la RGPP) ou des grandes entreprises, le parc social disponible attire des populations à faibles revenus, voire sans travail, des migrants de plus en plus en nombreux etc…
Ajouté au vieillessement de la population autochtone, qui entraîne mécaniquement une baisse des revenus et des exonérations de taxe d’habitation, il reste de moins en moins de contribuables pour payer des charges croissantes, donc l’impôt et la dette augmentent.
Mais cela ne pourra pas durer éternellement, le moment arrivera où les limites seront atteintes, comme dans un grand nombre de villes, et quelques dizaines de départements.
C’est la faillite annoncée, tant qu’une politique différente au niveau de l’Etat ne changera pas le cours des choses.
Pour les collectivité territoriales, la crise ne fait que commencer.

A propos de fn41

Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

Une réponse à “Blois : vers une nouvelle hausse d’impôts ?”

  1. Le 18 novembre 2010 à 9:51 uranium a répondu avec... #

    excellente analyse de Michel CHASSIER qui souligne que Blois va s’appauvrir et se vider sous l’action des municipalités UMPS qui se sont succédées.

    Un petit tract?

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