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Affaire Cureau : une réponse de Maurice Leroy

Maurice Leroy, ministre de la Ville et président du Conseil général de Loir et Cher, vient de répondre à la « lettre ouverte » que lui avait adressé Michel Chassier cette semaine.
Sans surprise, il préfère « botter en touche », rappelant simplement que « le président du Conseil Général de Loir-et-Cher n’a pas le pouvoir de » démissionner » Michel Cureau de son mandat de conseiller général, pas plus que le Préfet d’ailleurs ou qu’une autre autorité publique. Cela étant posé, il est clair que je ne saurais en aucun cas cautionner les faits dont s’est rendu coupable Michel Cureau et pour lesquels il a été condamné par le Tribunal Correctionnel puisqu’il s’agit bel et bien d’une condamnation, même s’il n’a pas été privé de ses droits civiques ce qui l’aurait alors conduit à la déchéance de tous ses mandats électifs. »

Nous en sommes bien conscients, et ce point était rappelé dans la « lettre ouverte », mais précisément Michel Chassier demandait à Maurice Leroy d’inciter Michel Cureau à prendre ses responsbalités, en présentant de lui-même sa démission.
Nous maintenons que sa présence au sein Conseil général après sa condamnation déshonore l’institution et donne une image déplorable des hommes politiques.