Blois : les jeunes braqueurs laissés en liberté
Palais de justice à Blois. (photo d’archives)
Comme nous pouvions le prévoir (voir notre article du 6/12) les jeunes braqueurs de la boulangerie Médicis à Blois ont été mis en examen, mais laissés en liberté, sous contrôle d’un éducateur. Ils ne seront jugés par le tribunal pour enfants que dans un an. Cela confirme notre analyse : les « centres éducatifs fermés » sont coûteux, inefficaces et en nombre insuffisant. Mais nous avions compris dès leur création qu’il s’agissait une fois de plus de faire croire au bon peuple que le gouvernement prenait des mesures sérieuses face à la délinquance des mineurs. Il n’en est rien.
En même temps le report du jugement dans un an traduit le manque de moyens de la justice. Dans un an, tout le monde aura oublié, sauf la vendeuse victime de l’agression. S’agissant de mineurs, on ne voit guère quelle peine sera applicable. Tout cela constitue à l’évidence une incitation pour d’autres « jeunes » à faire la même chose…
Autre détail significatif : la Nouvelle République se garde bien d’indiquer les prénoms de ces 3 « jeunes ». la seule chose que nous savons, c’est qu’ils habitent la ZUP de Blois, et que le receleur du braquage, âgé de 16 ans et dont l’enquête dira s’il en était le commanditaire, est quant à lui d’origine tchétchène…
laxisme, et je parie qu’ils vont recommencer.
Ce n’est pas grave qu’ils soient en liberté. « Il faut bien qu’ils s’amusent » m’avait dit un policier alors que je portais plainte, il y a déjà quelques années à Cosnes sur Loire !