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Angé : non aux dérives de l’homofolie

Verrons-nous ce spectacle dans les rues d’Angé ? Pas de quoi être fiers !

Une « gay pride » à Angé (Loir et Cher), petite bourgade de 780 habitants. Les organisateurs ne s’en cachent pas, il s’agit bien d’une provocation : »plus ça dérange, meilleur c’est » (La Nouvelle République du 2 juin 2011).
En effet, le but de cette parade exhibitionniste est, comme toujours, de choquer dans un premier temps, mais au final de faire admettre tous les comportements marginaux. Pour corser le tout et attirer photographes et caméras, les organisateurs ont fait appel aux « soeurs de la perpétuelle indulgence » qui se distinguent en portant des habits imitant les religieuses catholiques (*) pour les tourner en dérision.

Oh bien sûr, tous ces « provocateurs » ne courent aucun risque. Au contraire, ce sont ceux qui ont le courage de critiquer qui risquent de tomber sous le coup de la loi, en se voyant accuser d’être « homophobes », ce qui ne veut d’ailleurs rien dire (**). Nous ne sommes pas « homophobes », mais comme beaucoup, nous avons du mal à supporter ces homofolies, et nous refusons de voir ces minorités afficher publiquement des comportements qui ne relèvent que de la sphère privée. Encore une fois, ce genre de manifestation bénéficie de la plus large publicité dans la presse locale, qui ne manquera pas d’en faire un compte-rendu admiratif.
Seule inconnue au moment où nous publions cet article : la participation de Jack Lang, ancien député de la circonscription n’est pas confirmée, et il n’est pas certain non plus de voir défiler le char « Gay lib » de l’UMP.

(*)  pourquoi ne pas singer de la même manière les imams ou les rabbins ? Ces petits provocateurs ne s’y risquent pas !
(**)  éthymologiquement : « peur de son semblable », ce qui est sans rapport avec l’usage détourné de ce terme.

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