Lybie : les amis du général Pinocchio s’entretuent !
Après la frégate Georges Leygues, c’est le Charles De Gaulle qui va quitter le théâtre des opérations. Le début d’un retrait en catimini ou l’aveu d’un échec ?
Le Front National est le seul mouvement politique important a dénoncer depuis le départ l’erreur du général Pinocchio – alias Nicolas Sarkozy – qui a précipité la France dans une guerre mal préparée contre la Lybie, à la demande et pour le compte des Etats-Unis.
C’était peut-être le prix à payer pour le maintien de notre triple A…
Et qui sait, une « victoire » rapide aurait pu redorer le blason du looser de l’Elysée, et lui donner un peu de cette stature présidentielle après laquelle il court en vain. Malheureusement pour notre apprenti-sorcier, mais surtout pour la France, rien ne se passe comme prévu.
Les bombardements de l’OTAN, auxquels la France prend une part prépondérante, qui étaient censés faire tomber le régime du colonel Kadhafi en quelques jours, puis en quelques semaines, durent maintenant depuis plus de 5 mois, et l’issue du conflit est plus que jamais incertaine.
Malgré tous les efforts de la coalition, les livraisons d’armes, l’envoi de conseillers militaires, le soutien financier, l’appui des hélicoptères de combat, les rebelles piétinent.
Il y a encore quelques semaines, les médias français ont tenté de faire croire a une avancée décisive vers Tripoli, on disait Kadhafi encerclé, aux abois. Mais il y a quelque jours, c’est le chef militaire des rebelles qui était assassiné à Benghazi dans des circonstances qui restent mystérieuses.
Depuis plusieurs affrontements armés ont eu lieu entre les différentes factions, et selon certaines sources, le pseudo « Conseil National de Transition » aurait volé en éclats et ne contrôlerait plus Benghazi. Le clan du général assassiné, les Obeïdi, aurait pris le contrôle de la ville, et personne ne sait où se cacherait le chef de la CNT, Mustapha Abeljalil.
Ce qui frappe, c’est le silence gêné des « grands » médias français, qui du coup, préfèrent parler de la Syrie. la Lybie a disparu de nos écrans de télévision.
Probablement les américains ont-ils compris que cette nouvelle tentative d’élimination de Kadhafi avait échoué. Après une tentative d’assassinat en juin 1980 qui avait coûté la mort aux 91 passagers d’un DC9 civil italien abattu par erreur (!), le bombardement de Tripoli en avril 1986,puis les frappes répétées de ces derniers mois qui le visaient directement, Kadhafi continue de narguer ses ennemis.
Les observateurs ont pu noter il y a quelque temps le revirement diplomatique de la France, qui dans la foulée des américains n’exige plus le départ de Kadhafi. Même le pseudo « CNT » s’est rallié à cette position, qui traduit l’échec de la coalition.
Et puis la Norvège vient de retirer ses avions du dispositif (l’attentat de Stockholm avait-il un rapport avec cette décision ?).
La frégate Georges Leygue est rentrée hier à Brest en catimini. Et le porte-avions Charles de Gaulle s’apprête à rallier Toulon d’ici la mi-août, pour cause de maintenance…
La diplomatie occidentale cherche désormais une issue à ce conflit qui ne lui ferait pas trop perdre la face. Voilà le brillant résultat des velléités guerrières du général Pinocchio.
La France ne ressortira pas grandie de conflit, au cours duquel elle aura démontré aux yeux du monde sa soumission aux intérêts américains, comme l’insuffisance de ses moyens militaires et pour cause : c’est le même général Pinocchio qui n’a cessé de tailler dans les budgets militaires, variable d’ajustement du déficit chronique de l’Etat.
Sa décision inconsidérée de reconnaître la clique hétéroclite des bandes armées islamistes de Benghazi comme gouvernement légitime de Lybie, contre l’avis des services de renseignement, montre le peu de sérieux de ce petit personnage.
Et que dire de son porte-parole Juppé, qui s’imagine qu’il suffit d’avoir une tête de croque-mort pour redonner de la crédibilité à la diplomatie française !
Non, monsieur Sarkozy n’a jamais eu, n’a toujours pas et n’aura jamais la stature d’un chef d’Etat.
Pour l’honneur de la France et de ses armées, il est grand temps qu’il s’en aille.
Michel Chassier
Conseiller régional de Loir et Cher
Secrétaire départemental du Front National
ils s’entretuent : bon débarras valent pas plus chers que ceux du dictateur