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Christine Lallouette, porte-parole des USA, veut plumer l’Europe

Selon une récente dépêche de l’AFP, Mme Christine Lagarde directrice générale du Fonds monétaire international, a donné jeudi à la fois raison aux Etats-Unis s’ils veulent relancer leur croissance « à court terme » et à l’Europe si elle se donne pour priorité de rééquilibrer ses finances publiques.
Autrement dit, elle approuve le nouveau de plan de relance de l’économie américaine qui va encore aggraver la dette de plus de 400 milliards de dollars, tout en demandant aux pays européens de se serrer la ceinture.
Une nouvelle fois il apparaît clairement que :
1) Mme Lagarde, que Jean-Marie Le Pen avait qualifié de « ministre américain du gouvernement français » défend les intérêts des USA,
2) Le FMI n’est pas une institution internationale indépendante, mais un organisme au service exclusif des Etats Unis,
3) Le Président du FMI, qu’il s’agisse de M. Strauss-Kahn ou de Mme Lagarde n’est en réalité qu’un porte-parole, sans aucun pouvoir de décision, nous en avons une nouvelle preuve.
Mais tout cela n’a rien de surprenant lorsque l’on sait que Mme Christine Lallouette, épouse Lagarde a travaillé pendant 25 ans au cabinet d’affaires Baker & McKenzie, un des premiers cabinets d’avocats mondiaux (4 600 collaborateurs dans 35 pays).
Et surtout de 1995 à 2002, elle est membre du « think tank » Center for Strategic and International Studies (CSIS), aux côté de Zbigniew Brzezinski conseiller de la présidence des Etats Unis.
Ce qui n’empêche pas Jacques Chirac de la nommer au grade de chevalier de la Légion d’Honneur en juillet 2000. Pour services rendus… aux USA ?
En résumé, celle dont les médias français vantent les mérités et les compétences n’a fait que servir depuis 25 ans les intérêts d’un pays en principe ami, mais dont peu avant sa mort François Mitterrand disait qu’il menait contre la France « une guerre à mort » sur le plan économique.
Pas étonnant dès lors qu’arrivée au FMI, elle tienne au sujet des banques françaises un discours à l’opposé de ce qu’elle affirmait au gouvernement.
Aujourd’hui elle soutient ses amis américains qui veulent « plumer » l’Europe. Elle oublie que dans la célèbre chanson, c’est Lallouette qui se fait plumer !