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SNCF : non au cadencement !

Seule une forte mobilisation des usagers et des élus peut faire reculer la SNCF.

Nous avons déjà abordé le sujet plusieurs fois. Sous terme orwellien de « cadencement » se cache une dégradation du service aux usagers sans précédent. Les petites gares sont bien sûr les plus touchées : la SNCF supprime 4 arrêts à Onzain, ou encore 2 arrêts sur 4 à Chissay en Touraine.
Mais ce n’est pas mieux à Blois où, comme nous l’avions pressenti (voir notre article du 25 mai), il n’y aura plus de trains directs pour Paris !

Confrontés à la colère grandissante des usagers, les élus protestent… mollement.
A Blois, le maire PS Marc Gricourt déclare « on s’est fait entuber ! ». L’association « Blois-Paris illico » prévoit une action -symbolique- de blocage des voies vers le 20 octobre en gare de Blois.
Le Front National comprend tout à fait la colère largement justifiée des usagers, et soutiendra tout ce qui peut faire revenir la SNCF sur sa décision.
Mais les élus pourraient faire preuve de davantage de pugnacité.
Ainsi le 7 octobre lors de la Commission Permanente au Conseil régional, les élus de la majorité (PS-PC-EELV) ont entériné une rallonge budgétaire dans le cadre de la convention Région Centre-SNCF. Le groupe UPRC (UP-Nouveau Centre) a également voté ce rapport.
La seule opposition est venue de notre groupe Front National. Je suis intervenu pour demander que la Région diffère sa décision afin de ramener la SNCF à la table des négociations (voir le compte-rendu publié le 7 octobre sur notre site).
Le président Bonneau (PS) avait promis pour la prochaine session, les 20 et 21 octobre, un débat sur la question du ferroviaire et la politique de la région vis à vis de la SNCF.
Nous devrons nous contenter d’un débat sur la future ligne TGV Paris Orléans Clermont Lyon (POCL).
Les élus du Front National comptent bien à cette occasion demander à la Région de se positionner sur le « cadencement ».
En attendant, nous espérons – sans trop y croire – une mobilisation de nos parlementaires sur ce sujet vital.
Nous y reviendrons prochainement.