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Abattoirs halal de Choue (41) : les salariés victimes de l’aveuglement des autorités.

La Nouvelle République revient aujourd’hui sur la brutale fermeture des abattoirs halal de Choue.
Cet article fait quelques révélations – qui n’en sont pas pour nous – au sujet des retards de paiement des salaires, des cotisations non réglées à l’URSSAF etc… En même temps, la NR nous apprend que le patron, Malik Sebihi est en fuite…
Le plus surprenant dans cette affaire est l’étonnement du maire de Choue, Serge Girard « Je suis tombé de haut vendredi quand le directeur m’a annoncé la décision du tribunal. On savait que l’entreprise était en difficulté, déjà sauvée à deux reprises, on n’imaginait pas qu’elle fermerait sur le champ… » Et de rappeler que la communauté de communes dont il est vice-président avait appuyé les dossiers d’aide déposés au conseil général et à la Région.
En même temps Catherine Bachelier, sous-préfet de Vendôme, confiait s’être montrée particulièrement bienveillante et attentive dans ce dossier.
Jusqu’à fermer les yeux sur les graves problèmes sanitaires, sociaux et environnementaux que personne n’ignorait ? Jusqu’à ne pas se poser trop de questions sur l’origine des fonds du repreneur ? Jusqu’à ne pas s’étonner de voir cette société censée employer 44 salariés (?) ne déclarer que 3 CDI ?
La liste serait trop longue, nous avons régulièrement alerté sur ce dossier depuis plusieurs mois, à ce stade, il ne s’agit plus de bienveillance mais de complaisance ou d’aveuglement.
Nous renouvelons notre demande d’une enquête sur les étranges pratiques de cette société hors la loi dans presque tous les domaines, et sur le comportement des autorités.
Nous souhaitons qu’une solution soit trouvée rapidement avec la profession pour relancer l’activité sur le site.