Après la vague bleue Marine, le seul choix utile c’est le 3ème tour : les Législatives en Juin, vers une déferlante « Rassemblement bleu marine ».
Avec presque 18% des voix, plus de 6 millions d’adhésions à un programme de rupture, de Résistance de la France et de dénonciation du système financier mondialiste, le Front National est devenu le premier parti du peuple de France, et probablement le seul vrai parti d’opposition au Système. La claque est sévère pour les gardiens de l’ordre oligarchique, les instituts de sondage, d’abord, ensuite les journalistes, les bobos, l’établissement politique, enfin tous ceux qui ont un intérêt à laisser La France disparaître au profit d’un ordre extra-national européiste. Le plus grave, pour la caste dirigeante c’est la dynamique de victoire qui s’affirme dans le camp national. En effet, Marine Le Pen fait mieux que son père en 2002, soit près de 2% de voix supplémentaires, et surtout, les perspectives de victoire finale sont plus solides. Car, même si Marine n’est pas au second tour, elle possède beaucoup plus de marge de progression, notamment dans le cadre des législatives.
Le Front National s’impose d’ores et déjà comme un mouvement républicain de protestation, indispensable à la vie politique française, mais aussi comme un porte-voix contre le politiquement correct, une vision diamétralement différente du conformisme imposé, relayé aussi bien par la gauche que par la droite. Pour les citoyens, pour les nations qui subissent, comme nous, les assauts impitoyables des milieux financiers cosmopolites, ce qui se passe en France peut constituer un modèle, devenir un tremplin pour la construction d’un vrai parti de masse du peuple français. D’autant que, la crise actuelle laisse présager une aggravation des conditions de vie et discrédite complètement les discours mondialistes, ultra-libéraux et anti-national actuellement défendu par la caste UMPS.
Cependant, ne nous laissons pas piéger par le faux choix qui s’offre à nous le 6 Mai : croire qu’il existe encore une différence de politique future entre les deux finalistes c’est se tromper d’époque. Car non seulement Hollande, ultra-européen (comme ses amis écolos verts), mondialiste, décidé à maintenir la France dans le giron de l’Otan, donc des Etats-Unis, partisan hier de la guerre contre la Lybie et demain d’une guerre contre la Syrie, acceptant donc l’intégration de la France dans l’empire atlantiste, militant de l’immigration massive de peuplement, donc dont on sait combien une telle invasion de main d’œuvre corvéable arrange le patronat, n’est nullement social, défenseur des travailleurs et du monde du travail (c’est quand même ses amis du PS des Verts et des Communistes, qui quand ils gouvernaient la France entre 1997 et 2002 ont jamais autant privatisé et continué de casser les Services Publics). Quand à Sarkozy, qui s’est toujours présenté comme un adepte de la « diversité », du « métissage », qui cache, sous une rhétorique droitière, une adoption, ou une acceptation, pragmatique des évolutions sociétales libertaires (avortement sans limites, mariage gay, destruction de l’Ecole, etc.), et, surtout, sa détestation de la France, son rejet de l’indépendance, son choix clair et revendiqué de l’internationalisme, de l’abolition des frontières, son mépris des traditions, du patrimoine, du passé, d’une Histoire dont il a favorisé la disparition dans l’enseignement, n’est à « droite » que dans le sens de l’agent (n’oublions pas le repas au Fouquet’s, ses vrais amis du showbiz et du CAC40, le président « Bling-Bling », etc..). Au fond, comme n’a cessé de le répéter Marine, on a affaire à un seul parti, l’UMPS, qui se partage les joyaux de la République pour mieux trahir le peuple français.
La meilleure preuve est la réaction de cette caste politique lorsque une triangulaire a lieu à la faveur d’élections locales. Au nom d’un soi-disant « Front républicain », les dignes représentants d’un même et unique Système s’allient pour contrer l’expression populaire. Si bien qu’avec plusieurs millions de voix, le mouvement national ne possède aucun représentant.
Quoi qu’il en soit, une fois que l’on aura évité les réflexes pavloviens, et le faux choix entre « droite » et « gauche » qui n’est qu’un leurre, il faut réfléchir à ce qui serait le plus utile pour la France. Que faire donc, pour le second tour, en attendant les législatives ? La réponse est claire : voter Sarkozy, c’est se condamner à le consolider, donc à affaiblir le mouvement national. Voter Hollande, c’est repartir pour encore plus de laxisme. Mais s’abstenir, c’est aussi, dans l’honneur, sans se salir, pousser d’un coup de pied un peu plus Sarkozy vers l’abîme, de façon à faire place nette…. ou voter blanc (pourquoi pas un nouveau bulletin à faire soi-même, « Marine, le seul choix possible pour la France » …).
Néanmoins, le deuxième tour passé, il nous faut repartir vers le 3ème tour, les Législatives de Juin pour faire entrer le maximum de députés « Bleu Marine » à l’Assemblée Nationale. Et ceci en s’adressant au déçus du sarkosysme, évidemment les électeurs de l’UMP, et il y en aura au soir du 6 Mai, tout en continuant à s’adresser à ceux de gauche, car il existe une gauche patriotique.
Le Front National n’est ni de gauche, ni de droite, il est national, et il a vocation à rassembler l’ensemble du peuple français.
Laurent B
Merlanchon ne recueille que 12 % du vote ouvrier alors que MLP en attire 29 %. Chez les employés : c’est 12 % contre 22 %.
Un journaleu du Monde écrit : « la conclusion est dérangeante. Pour l’électorat populaire, ce n’est pas le vote Mélenchon qui est révolutionnaire mais le vote Le Pen »