2ème tour le l’élection présidentielle
Le résultat du 2ème tour constitue davantage un vote-sanction contre Nicolas Sarközy qu’un vote d’adhésion pour François Hollande.
Les difficultés restent devant nous, et les Français vont rapidement déchanter dès lors que la gauche sera contrainte comme ailleurs en Europe d’appliquer de nouvelles mesures de rigueur budgétaire.
Mais surtout, cette élection va entraîner une profonde recomposition du paysage politique français, que nous avions annoncée, et dont la candidature de Jean-Yves Narquin en Loir et Cher est une illustration.
Nous ferons en sorte que les élections législatives du mois de juin permettent à la future assemblée d’être vraiment représentative de la diversité des courants politiques. Cela nous semble particulièrement important en ces temps difficiles.
Il serait anormal qu’une formation qui a recueilli 18% des suffrages aux 1er tour des présidentielles n’ait à nouveau aucun député.
Il faudra pour cela que l’UMP tire enfin les conclusions de son attitude passée, et cesse de faire systématiquement le jeu de la gauche au 2ème tour.
Désormais la balle est dans son camp.