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L’axe Copé-Aubry passe par Mélenchon !

L’axe Copé-Aubry : voici la preuve.
Les électeurs de l’UMP risque bien de ne pas suivre les consignes suicidaires de M. Copé.
Les déclarations de Martine Aubry appelant à voter « républicain » (*) en cas de duel UMP-FN ont le mérite de la clarté. Elles répondent aux déclarations de François Copé appelant à voter PS en cas de duel PS-FN.
Cela confirme le fait que Marine Le Pen avec le Front National représente la seule opposition, la seule alternative au système.
Il est symptomatique d’ailleurs que M. Mélenchon ait choisi de se présenter à Hénin-Beaumont, et non pas contre un ténor de l’UMP, désignant ainsi Marine Le Pen comme le chef de file de l’opposition.
Faut-il rappeler que le Front National n’a jamais été au pouvoir, et ne porte aucune responsabilité dans la situation désastreuse que connaît la France aujourd’hui.
Au contraire tous les partis du système y ont contribué.
Car enfin la crise ne nous est pas tombée dessus par hasard, comme une nuée de sauterelles venue de nulle part.
Cette crise financière n’est que la conséquence des politiques économiques menées depuis 40 ans par nos gouvernements successifs, participant régulièrement aux réunions du G7, devenu G8, puis du G20, et approuvant les décisions prises dans ces instances mondialistes.
Cela vaut aussi pour les communistes, qui se cachent derrière le Front de Gauche, et particulièrement M. Mélenchon, apparatchik socialiste pendant 30 ans, ministre dans les gouvernements qui ont approuvé ces politiques ultra-libérales.
Or, comme l’avait dit M. Chevènement, un ministre, « ça démissionne ou ça ferme sa gueule ». Et M. Mélenchon a fermé sa gueule, il est donc bien mal placé pour aboyer aujourd’hui, tenu en laisse par le système.
D’ailleurs, s’il est au 2ème tour à Hénin-Beaumont, tout laisse à penser que que M. Copé appellera à voter pour lui.
Tout cela pour dire que les appels de l’UMP à « battre la gauche » ne sont que du cinéma.
En réalité, il semble bien que l’UMP ait choisi de se faire « hara-kiri« , préférant laisser la gauche gérer une crise qui est loin d’être résolue comme le petit Sarközy avait voulu le laisser croire.
Sans doute M. Copé espère-t-il ainsi récupérer la mise en 2017.
Mauvais calcul en vérité, car en 2017, il trouvera devant lui… Marine Le Pen !

(*) il faudra aussi que l’on explique un jour ce qu’il faut faire pour être « républicain », et pourquoi le Front National ne le serait pas. Jean-Marie Le Pen avait déjà posé la question. Il n’a jamais obtenu de réponse.

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