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Double assassinat du Var : un crime emblématique

Quelle peine pour le tueur ? La question mérite d’être posée.
Deux femmes gendarmes froidement abattues dans le Var. L’affaire est passée au second plan de l’actualité en raison du 2ème tour des présidentielles.
Pourtant ce crime est emblématique a plus d’un titre.
En effet le suspect Abdallah Boumezaar qui vient de passer aux aveux est un homme au passé judiciaire particulièrement lourd.
Agé de  30 ans, il avait été libéré en septembre dernier après avoir purgé 6 ans de prison.
La semaine dernière, il avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pour des violences commises sur sa propre mère.
Nous sommes donc en présence, une nouvelle fois, une fois de trop, d’un individu dangereux, multirécidiviste, laissé en liberté en dépit de son comportement depuis sa libération.
Deuxième élément, mis en lumière par les gendarmes eux-mêmes : le manque de moyens dont ils disposent après 10 années de sarkozysme. Effectifs en baisse, budgets insuffisants, regroupement de brigades au détriment du maillage territorial, la liste des récriminations est longue.
Troisième élément : l’attitude des médias. Dès le départ, alors que le coupable avait été immédiatement identifié, il était question d’un « individu au crane rasé », d’un « colosse de 1,80m », de quelqu’un « qui devient fou quand il boit », etc…  Aujourd’hui encore, la plupart des médias, radios, télévisions, presse écrite, taisent le nom de l’auteur des ces crimes.
La Nouvelle République y consacre certes 1/2 page, mais à la page… 47 de son édition du 19 juin, tout en respectant l’omerta sur l’auteur du crime. La Dépêche du midi est sur le même registre, décrivant le tueur comme « un colosse que l’alcool rend fou ».
Pourquoi ?
Nous ne connaissons pas encore l’origine du tueur ni sa nationalité, mais qu’il soit né en France ou devenu Français ne change rien au fait qu’il s’agit encore une fois d’une « chance pour la France », autrement d’un individu issu de cette vague migratoire ininterrompue qui submerge notre pays.
Son comportement reflète qu’on le veuille ou non un rejet de la France, une haine des force de l’ordre, un sentiment de supériorité et de mépris à l’égard de ces deux femmes-gendarmes.
Mais après ce drame, quelle peut être la réaction de la justice ?
La peine maximum, c’est 30 ans de prison, assortis d’une peine de sûreté, mais après ?
Quoiqu’il en soit, cette individu âgé de 30 ans ressortira libre un jour et entre-temps il sera une menace permanente pour ses gardiens.
Sans parler du coût pour la société : environ 1 300 000 € !
A moins que, comme le demande déjà son entourage, il ne soit considéré comme « fou » et envoyé dans un hôpital psychiatrique… dont il n’aura aucun mal à s’évader, quitte à tuer un ou deux infirmiers.
Il faut avoir le courage de le dire, nous sommes en présence d’un cas dans lequel la peine de mort serait la seule réponse appropriée.
Cette question est devenue aujourd’hui un sujet « tabou » sous la pression de l’idéologie dominante.
Il est temps que les Français se réveillent et imposent à nouveau de rouvrir le débat.

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