Blois : après Delphi, Victoria Line
Un centre d’appels au Maroc.
Lors de son arrivée à Blois, Victoria Line promettait la création de 300 emplois. Autant dire que les collectivités ont déroulé le tapis rouge pour accueillir cette nouvelle implantation.
Mais depuis quelques années, l’avenir semble compromis.
La direction locale annonçait hier un « plan de départs volontaires », selon l’expression consacrée.
Et même si le groupe dément qu’une fermeture du site de Blois soit envisagée, l’hypothèse n’est pas formellement exclue (la Nouvelle République du 20/12/2012).
Il ne faut pas chercher bien loin les causes de la baisse d’activité de Victoria Line : elle est due principalement à la concurrence des centres d’appels délocalisés au Maroc et en Tunisie.
Un exemple récent de ces mauvaises pratiques nous a été donné récemment par Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Ile de France, qui a délocalisé au Maroc le centre d’appels du STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France).
En attendant, c’est le déclin économique de la Ville de Blois qui se poursuit.
Et le président d’Agglopolys, Christophe Degruelle se trompe lourdement lorsqu’il déclare aujourd’hui dans la Nouvelle République que le nom de Jack Lang reste attaché à la Ville de Blois. Il restera dans l’histoire comme le maire qui aura vidé les caisses de la Ville, augmenté les impôts, sans prévoir un instant l’avenir. Il est vrai que l’économie était le cadet de ses soucis, seules comptaient à ses yeux les grandes manifestations qui pouvaient rehausser son prestige.
Nous continuons aujourd’hui à en payer la note.
Dire que victoria line lance un plan de départ volontaire à cause de l offshore est totalement erroné. Savez vous que les clients de victoria line sont français et que l arrivée de Free mobile, société française, crée plus qu un électrochoc dans le domaine des centres d appels de l hexagone? Voilà la raison pour laquelle des « petits » centres comme Blois ne peuvent plus se maintenir.
Le fait que les clients de Victoria Line soient Français n’empêche pas que certains peuvent choisir de travailler avec des centres « offshore », bien au contraire. Voyez ce qui s’est passé avec le STIF.
Votre remarque ne fait au contraire que renforcer la position des auteurs de cet articles, qui me semblent plutôt bien renseignés.
Lang ? Avec un groupe d’amis nous l’avions baptiser
» Mister Koctail »
Car seul lui importait les vin d’honneur et la présence de la télévision.
En dehors des dettes, c’est le seul souvenir qu’il aura laisser.
et les allocs seront payés par morokkk
par mon environnement professionnel, je sais que des postes ont régulièrement été perdus en raison de l’offshore dans les secteurs suivants : hotline premier niveau chez SFR, au sein du groupe AGF. Il suffit de prendre le journal 01informatique ou informatique et décisions pour voir s’étaler dès les premières pages les publicités pour l’offshore au Maroc ou en Tunisie. D’ailleurs, lors du « printemps arabe » les hotline du groupe sfr se trouvèrent prises en défaut compte tenu des évênements. Sans parler de l’offshore de production informatique en Inde pour les gros groupes même industriels comme Michelin ou de conseil comme Andersen.
Bref, l’offshore est un réel problème pour tous ceux qui croyaient que les services étaient la voie.
Nous acceptons de publier ce commentaire anonyme (!) mais nous maintenons notre analyse.
La délocalisation des centres d’appels est bien un fait incontestable, et son impact sur l’activité des centres d’appels en France est indiscutable.
Sinon pourquoi Arnaud Montebourg aurait-il lancé un plan « anti-délocalisation ».
Nous pourrions citer de nombreuses sources qui le confirment.
Notre site est généralement très bien informé, et n’a jamais été pris en défaut jusqu’ici.
Vous devriez plutôt vérifier vos propres informations avant de nous invectiver.
Mais bien sûr, si vous avez une meilleure explication, nous sommes prêts à l’entendre !
Bonjour.
Je maintiens également mes dires. En aucun cas vous ne pouvez généraliser et inclure Victoria Ligne dans votre article. La baisse d’activité n’a rien à voir avec de la délocalisation. Je suis salarié de cette entreprise et je suis au fait de l’actualité de ce centre. Et je le redis : la délocalisation n’a strictement rien à voir avec le plan de départ volontaire.
Bonjour,
Nous comprenons en effet que vous souhaitiez conserver l’anonymat en tant que salariée du Groupe.
Pour être bien compris, nous n’avons pas évoqué une délocalisation de Victoria Line.
Nous disons que les centres d’appels situés en France perdent des contrats en raison de la concurrence de centres d’appels installés dans des pays où le coût du travail est largement moins élevé.
Ainsi lorsque Webhelp a perdu le contrat du STIF au profit d’une centre marocain (suite à un appel d’offres) ce sont 80 emplois qui ont été perdus.
Et la baisse d’activité de Victoria Line est bien la conséquence de la perte d’un contrat important selon nos informations.
De plus, nous avons également appris que les locaux du site de Blois ne seraient plus occupés qu’à 17% (source Conseil général) ce qui pourrait à terme mettre en cause son maintien.
Mais il est vrai que nous sommes dans une situation économique préoccupante dans de nombreux secteurs d’activité, et que tout cela pèse aussi sur les services comme ceux proposés par Victoria Line.
Les arguments que vous avancez sont totalement fausses! En aucun cas la baisse d’activité n’est liée de quelque manière que ce soit à l’offshore!
Vérifiez vos sources et informez-vous avant de dire n’importe quoi, juste pour pouvoir rédiger quelques lignes!