Caserne Maurice de Saxe : un autre exemple du marasme blésois
Le CS 10 à Blois a fermé ses portes en 2000. En 2012, les bâtiments sont toujours à l’abandon.
Le projet de réaménagement de l’ex-caserne Maurice de Saxe va redémarrer (la Nouvelle République du 29/10/2012).
Il était temps, car depuis la fermeture du Centre de Sélection n°10 en 2000, la quasi totalité des bâtiments de cette ancienne caserne étaient en état d’abandon.
Non pas que les projets aient manqué. Mais aucun n’a pu aboutir.
D’abord, le projet de Jack Lang d’y installer une antenne universitaire et l’INSA. Cette idée est très vite apparue comme irréaliste, elle a été définitivement enterrée en 2002, dès lors que les amis de Jack Lang n’étaient plus au pouvoir.
La nouvelle municipalité s’est alors tournée vers un projet immobilier. Pas facile en raison des contraintes pesant sur ce bâtiment, rendant sa réhabilitation et sa transformation très onéreuses.
Les années passent et l’ancien bâtiment commence à coûter cher à la Ville de Blois.
Ce n’est qu’en 2006 qu’une promesse de vente est signée avec un promoteur, pour un projet… qui ne verra jamais le jour.
Il faut dire que dans la même période, les programmes immobiliers se sont multipliés, alors même que la ville de Blois perdait des habitants.
Les 3 cliniques privées de Blois, qui se sont regroupées à la Polyclinique, ont libéré des surfaces importantes, reconverties en résidences de standing, un autre projet a vu le jour en face de l’ancienne caserne suite au départ du garage Fiat etc…
Du coup le montage imaginé pour la caserne Maurice de Saxe s’est vite avéré trop lourd, et pour tout dire trop risqué.
Six ans après, le projet est oublié, les immeubles en état d’abandon, parfois squattés.
En désespoir de cause, la Ville de Blois, l’Etat et la Société Jacques Gabriel se sont mis d’accord pour trouver une issue.
La plus grande partie du bâtiment verra l’installation de services de l’Etat jusqu’ici dispersés, 44 logements sociaux seront réalisés.
En définitive, l’histoire de la caserne Maurice de Saxe est tout à fait révélatrice du marasme de la ville de Blois.