Journées gastronomiques : les Romorantinais ont boudé la Turquie
Un projet de jumelage qui ne fait pas l’unanimité. Mais seul François Gabillas a eu le courage de voter contre (Conseil municipal du 12 octobre 2012).
Cela fait partie de la tradition des journées gastronomiques : chaque année il y a un pays invité.
Ce qui permet aux visiteurs de découvrir, outre les produits et la cuisine du terroir, d’autres traditions culinaires.
Certainement une bonne idée, qui permet en outre de renouveler l’intérêt de la manifestation en suscitant la curiosité, l’envie de découvrir.
Mais cette année, le choix de la Turquie n’a pas fait l’unanimité. Peut-être en premier lieu, ce n’était pas une nouveauté pour les Romorantinais, puisque leur ville abrite une communauté turque de plus de 1700 personnes, soit près de 10% de la population. Et on ne peut pas dire que cette communauté soit particulièrement intégrée parmi les Solognots.
Ensuite il y a eu cette subvention « exceptionnelle » de 50 000 € pour accueillir une délégation pléthorique. En cette période de difficultés économiques, alors que beaucoup se serrent la ceinture dans une ville qui ne s’est jamais remise du départ de Matra, cette subvention n’a pas fait l’unanimité.
A cela s’ajoute un projet de jumelage avec la ville turque de Mudanya, porte ouverte à l’afflux de nouveaux migrants ?
La Nouvelle République est bien forcée de reconnaître, cette édition des Journées gastronomiques ne laissera pas un souvenir impérissable…
Un « souvenir impérissable », certes non, puisque nous y avons droit à tous les coins de rues, même dans les plus petites villes ; si,si Montoire a aussi droit à cette merveille culinaire qu’est le kebab, même quand il est préparé dans les règles d’hygiène françaises ! J’ai pu le constater personnellement de par mon ancienne profession : c’était parfois à vomir ; de la barbaque jetée au fond d’un sac poubelle, le tout dans le coffre d’une simple voiture, été comme hiver ! Mais il ne faut pas « stigmatiser » et considérer que certains de ces commerçants sont honnêtes, et faire connaître au plus grand nombre la qualité inégalable de cette denrée qui nous vient tout droit d’un pays « ami » (tant qu’il y a encore de quoi les recevoir).
Je n’ai encore jamais vu de kebab au confit de canard arrosé de sauce au foie gras ! Mais peut-être que cela existe en Turquie, dans un souci d’ouverture ! Ah ben non, le seul pays qui doit s’ouvrir est la France et peu importe ce que cela coûte à ces cochons de français trop riches.
A Romorantin il y a des Kebabs à tous les coins de rue, je comprends que le public n’est pas envie de payer 7/9 euros pour une culture culinaire aussi omniprésente dans leur quotidien ..
Le thème de l’année prochaine l’Allemagne attisera certainement plus la curiosité du chaland .
Bravo les Solognots, vos traditions sont aux antipodes de celles de la Turquie.
Et puis vous en avez asser chez vous.
« Beaucoup se serrent la ceinture », mais pas une certaine partie de la population qui profite à s’en gaver des « bienfaits » de notre nation (mais pour combien de temps resteront-nous une nation fière de nos racines, puisque le mot est à la mode et malheureusement pas à celle de tous ?) !