« Mariage » gay : non, la loi n’est pas encore passée !
Avant le passage du texte au Sénat, rendez-vous le 24 mars à Paris pour une nouvelle manifestation. En attendant, continuez à signer la pétition.
C’est fait, notre député PS de Blois, Denys Robiliard a voté sa loi sur le « mariage » inverti.
En démocratie, ce qu’une assemblée a fait une autre assemblée peut le défaire. Nous venons de le voir : la gauche a supprimé la réforme territoriale votée sous Sarközy.
Demain, nous pourrons faire la même chose.
L’examen du texte par le Sénat, finalement reporté au 2 avril, et rien de dit que la loi soit alors adoptée dans les mêmes termes, ce qui imposerait un retour devant l’assemblée.
Mais en attendant, pour nous, la bataille ne fait que commencer. Maintenant « ils » veulent s’attaquer à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la légalisation de la gestation pour autrui (GPA). L’enfant ainsi « fabriqué » ne sera plus un don de Dieu – ou de la nature, pour les incroyants –, mais deviendra la propriété des adultes, propriété sur laquelle ces derniers auront un « droit ». Il faut leur dire « non , vous ne pouvez pas jouer avec l’enfant ».
Demain, avec « eux », on pourra choisir le sexe, la taille, la couleur des yeux, le QI de l’enfant. Simple eugénisme. Il ne s’agit pas de science-fiction : en juillet 2010, Le Monde Magazine avait consacré un article sur « la clinique des bébés sur mesure ». Installé dans la banlieue de Los Angeles, le « Fertility Institute » utilise la technique de la fécondation in vitro pour sélectionner des embryons dont le sexe – en attendant mieux – corresponde aux attentes des futurs parents.
Nous devons et nous pouvons éviter d’entrer dans ce « meilleur des mondes », même si la loi est votée et même si certains députés de « droite » ont déserté en rase campagne. L’honneur a été sauvé par un député de gauche, Nestor Azerot.
Ne lâchons rien.
La première bataille contre le « mariage » inverti et le droit de propriété de l’adulte sur l’enfant a lancé plus d’un million de Français dans les rues de Paris. Ce n’était qu’un début. La pétition au CESE a déjà recueilli 640 000 signatures à ce jour, et ce n’est pas fini. Du jamais vu !
Ça bouge !
Que faites-vous le 24 mars ? A Paris, pour la Manif ?
Miguel de Peyrecave
ça y est, c’est fait les amis!