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On veut du boulot, pas le mariage homo !

Pendant que François Hollande recevait ses invités, les Blésois étaient dans la rue.
A l’occasion de la venue de François Hollande à la ZUP de Blois, plus de 200 personnes (*) dont de nombreux membres du FN ont manifesté devant la salle Semprun pour exprimer leur désaveu de la loi Taubira. Dans une ambiance bon enfant et familiale, les trompes de chasse, les trompettes, les sifflets, les casseroles et les tambours ont résonné dans les oreilles du « Président normal ». Les slogans les plus réalistes ont circulé tout au long de la soirée, dans le genre « On veut du boulot et pas cette loi homo », ou « Un père et une mère voilà les repères ».
Bizarre, personne n’était là pour défendre cette loi inique et le député Robiliard tout comme le maire de Blois ou le sénateur-maire de Romorantin sont sortis sous les sifflets de la foule qui ne comprenait pas que l’on puisse cautionner par sa présence une loi qui désintègre ainsi la famille, donc la nation. Il est vrai que l’exemple du président lui-même qui n’a jamais voulu se marier n’est pas de nature à s’opposer à cette loi qui néglige la défense et les intérêts des enfants. Une « Marseillaise » spontanée a clôturé cette soirée qui permet d’augurer de la réussite de la prochaine grande manif du 24 mars sur les Champs Elysées.
Réservez cette date, il ne faut pas lâcher. N’oubliez jamais que même si la loi est votée, cela ne change rien à notre détermination.
Rappelez-vous les grandes manifestations de 1984 pour la défense de l’école libre, la loi était déjà votée. Sous la pression pacifique des foules de manifestants, François Mitterrand est revenu en arrière et l’a abrogée. François Hollande fera de même.
(*) selon la Nouvelle République de ce matin : « une petite cinquantaine« . Le hic, c’est que sur la photo que nous publions, prise par nos soins, il est possible de compter une centaine personnes. Or cette photo ne cadre pas toute la manif, et en raison de l’heure, des gens ont rejoint progressivement en sortant de leur travail. Le chiffre de 200 nous semble plus proche de la réalité.
Alors que la salle Jorge Semprun ne peut contenir que 300 personnes (c’est vérifiable sur le site de la Ville de Blois). En dehors des élus – triés sur le volet – des journalistes et des militants PS venus applaudir, combien de Blésois étaient dans la salle ? Réponse : beaucoup moins que dans la rue ! Mais la Nouvelle République parle d’un « parterre de quelque 500 personnes ».
Comme quoi les erreurs de calcul peuvent être dans les deux sens ! 

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