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Loir et Cher 2020 : combien ça coûte, et pour quel résultat ?

Un ancien président dévalué qui symbolise le début du déclin français : un curieux choix pour parler d’avenir.
La question que tout le monde se pose : combien aura coûté depuis 6 mois cette vaste opération de communication ?
Il est certain qu’avant de se lancer dans une politique locale ou nationale il faut réfléchir et se concerter. Mais quand on le fait trop souvent comme Maurice Leroy pour le département c’est que l’on n’a pas fixé de cap en début de mandat ou que l’on n’a pas de volonté politique. Ou que l’on surfe au gré des événements et des alliances politiques de circonstance. Maurice Leroy va-t-il se rapprocher de François Bayrou puisque ce dernier pourrait être le « premier ministre des sondages » et qu’il vient de rendre visite à son « ami » Alain Juppé à Bordeaux pour un rapprochement UMP/MODEM ? 
Dans tous les cas Maurice Leroy dépense notre argent pour faire des « études » dirigées par le sociologue Denis Muzet qui découvre que le Loir et Cher est confronté à 3 défis : un défi économique, un défi d’accessibilité et un défi bizarrement qualifié de « réappropriation ».
Le défi économique viendrait de la disparition de Matra et de Giat Industries. Mais Denis Muzet et Maurice Leroy ne donnent pas le nom des responsables de ce casse industriel : entre autres, Fabius qui a récupéré la production du Renault Espace dans sa circonscription près de Rouen et Chirac qui, le premier, a commencé à désintégrer notre tissu industriel d’armement et diminué la part consacrée à la défense.
Le 2ème défi serait l’accessibilité et le transport. Là non plus on désigne pas de responsable dans la politique qui a été menée depuis 20 ans. Pourtant si les trains ne sont plus à l’heure, s’ils sont plus lents, à qui le doit-on sinon à la politique de gribouille de l’UMPS vis-à-vis de la SNCF dont on dit qu’elle va récupérer Réseau Ferré de France ? Sans oublier l’erreur stratégique qui a conduit à faire passer le TGV au nord de Vendôme.
Enfin sur le même sujet, rappelons l’objectif phare du plan « Loir et Cher 2000 » lancé par Roger Goemaere il y a 20 ans : désenclaver le Loir et Cher en réalisant une 2 fois 2 voies d’Epuisay à Villefranche sur Cher, reliant la RN 156 à la vallée du Cher. Chacun peut constater où nous en sommes en 2013 : moins de 25% de réalisation !
Quant à la désertification médicale, la loi sur le numerus clausus des études de médecine a joué un rôle décisif dans cette situation catastrophique. Qui sinon le RPR/UMP est à l’origine de cette faillite ? Il est possible qu’il y ait de leur part la volonté de faire venir des médecins étrangers afin de nous habituer à une immigration que nous contestons.
Le 3ème défi serait celui de la « réappropriation du territoire ». Quelle belle formule pour éviter de parler de maîtrise de son destin et de son espace. Les Loir-et-Chériens se sentent dépossédés de leur identité, ils seraient mécontents de l’engrillagement de la Sologne et du grand nombre des résidences secondaires. Mais s’il connaissaient le poids du capital étranger dans les investissements en Loir et Cher, ils comprendraient que nous ne sommes plus maîtres chez nous.
D’ailleurs ils sont aussi mécontents de l’européisme bureaucratique, des facilités qui sont octroyées à l’immigration au détriment des Français de souche, des impôts et taxes qui grèvent les budgets familiaux, mais le sociologue ne l’a pas noté comme si certains maux n’avaient pas de mots pour les dire. Mensonge ou incompétence ? Notre sociologue ne serait-il pas plutôt Denis « muselé » ?
En résumé, les politiciens comme Maurice Leroy s’abritent derrière des pseudo-scientifiques pour découvrir qu’à midi il fait jour et qu’à minuit il fait nuit. Mais ce que nous contestons c’est qu’ils le fassent avec notre argent, en pure perte.
Car il ne faut pas oublier que l’avenir des départements n’est pas assuré dans les réformes territoriales qui se préparent. Maurice Leroy était le premier à demander leur suppression il y a 2 ans ! Aujourd’hui les agglomérations, les communautés de communes, les métropoles, les Régions, se disputent les compétences et la manne de la fiscalité locale qui les accompagne.
Le sujet devait être abordé lors d’une rencontre à Romorantin, présidée par Philippe Richert, le président de la Région Alsace, au lendemain d’un référendum dont Maurice Leroy voulait faire un exemple ! Mais les électeurs en ont décidé autrement, et Philippe Richert est prudemment resté chez lui.
Enfin pour compléter leur « réflexion », fin mai, ils font venir comme « sage » Valéry Giscard d’Estaing, dont la vision prophétique s’appuie sur un rétroviseur embué, et dont le septennat a marqué pour la France le commencement de la fin de notre souveraineté et de notre prospérité.
Le Maire de Blois s’amuse avec la « Fondation du doute ». Le président d’Agglopolys s’amuse avec la troupe des « Impôtslokos ». Le président du Conseil général s’amuse avec l’Institut Médiascopie de Denis Muzet. N’avez-vous pas l’impression qu’ils nous enfument un peu trop ? Vivement 2014 et 2015 pour que des élus du Front National siègent à Blois et au conseil « départemental » !

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