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Bagarre tragique à Saint Lazare : halte au bobardement médiatique

Cranes rasés, T-shirts noirs, bras levés : de dangereux fascistes ? Non, ce sont les membres d’un milice d’extrême-gauche ultra-violente. Leur discours de haine a conduit le malheureux Clément Méric à la mort.
Depuis près de 48 heures le pouvoir et les médias se relaient en boucle pour exploiter la mort d’un jeune « antifachiste » près de la gare Saint Lazare à Paris.
A la manoeuvre : Manuel Valls, dans une pure imitation de son prédécesseur, Joxe de Carpentras.
Mêmes procédés, même amalgame, même campagne unanime de tout l’établissement politico-médiatique, même cible : le Front National.
Les derniers sondages nous donnant a égalité avec le PS et l’UMP commençaient à inquiéter tout ce beau monde, il fallait trouver une occasion pour lancer un nouveau tir de barrage.
Cet occasion s’est présentée avec la mort de Clément Méric, jeune étudiant de Sciences Po, à la suite d’une bagarre sur laquelle les médias ont tout de suite donné leur version :  il s’agirait d’un agression commise par une bande de skinheads d’extrême droite.
Tous les ingrédients y étaient : tatouages nazis, poing américain, T-shirt du Front national !
48 heures après, on sait que le T-shirt était une invention de journalistes zélés, les tatouages ont disparu, le poing américain n’a peut-être jamais existé.
Mais qu’importe, la machine est lancée.
Alors, vous aimeriez peut-être savoir ce qui s’est réellement passé ?
Il y a encore certains points que l’enquête doit approfondir.
Mais il y a déjà quelques certitudes, recoupées par de nombreux témoignages.
Voici les faits, tels qu’il est possible aujourd’hui de les reconstituer.
Trois jeunes garçons proche d’une mouvance d’extrême droite, accompagnés d’une jeune fille, se rendaient dans un magasin de vêtements réputé pour vendre leurs blousons favoris. Rien de mal à cela.
Mais dès l’entrée du magasin, ils sont invectivés par un groupe de cinq militants d’extrême gauche (*) leur promettant de les massacrer à la sortie.
Inquiets, les jeunes sont allés voir les vigiles du magasin, qui les ont fait attendre, puis après avoir vérifié que les nervis d’extrême-gauche étaient hors de vue, leur ont dit qu’ils pouvaient sortir sans danger.
Toutefois, par précaution, ils ont fait passer les jeunes par une autre sortie.
Manque de chance, les nervis qui se qualifient eux-mêmes de « chasseurs de fachos » connaissaient les lieux, et les attendaient pour un véritable guet-apens.
C’est donc bien ces extrêmistes de gauche qui ont déclenché la bagarre au cours de laquelle le jeune Clément a malheureusement perdu la vie.
L’enquête dira précisément ce qui s’est passé ensuite, mais voici le contexte.
A partir de là, le traitement médiatique et l’exploitation politique de cette affaire sont proprement scandaleux.
Le Front National, injustement mis en cause, va engager plusieurs actions en justice.
Mais il faut également dénoncer dans cette affaire le comportement et les propos de Manuel Valls, justifiant l’existence et les exactions des milices ultra-violentes d’extrême-gauche.
Lesquelles manifestaient hier soir dans les rues de Paris en braillant « un flic, une balle, justice sociale !« 
Et bien sûr aucune arrestation.
M. Valls, ministre de l’Intérieur, permet aux voyous qu’il protège de menacer les policiers d’une balle.
Il ne mérite aucune excuse, il doit démissionner.

(*) de source bien informée, le fils d’un journaliste travaillant en Région Centre faisait partie du commando des agresseurs. 

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