Logements sociaux : à qui sont-ils attribués en priorité ?
A Blois, on ne manque pas de logements sociaux… on les démolit par centaines ! Mais il n’est pas toujours évident d’en trouver un.
« Terres de Loire Habitat » a répondu hier à une demande souvent formulée par le Front National en ouvrant les portes d’une commission d’attribution des logements afin de «démontrer que les priorités sont d’ordre social».
Pourquoi cette précision semblait-elle nécessaire ? De fait, cette opération montre que le doute s’est installé dans l’esprit de nos compatriotes qui constatent qu’en règle générale leur dossier n’est pas accepté mais que d’autres le sont sur des critères mystérieux rarement rendus publics.
Par ailleurs, de plus en plus, ils constatent que certains quartiers changent progressivement de physionomie, avec des regroupements communautaires.
Est-ce une politique délibérée des bailleurs, pour éviter les frictions entre communautés difficiles à faire cohabiter ?
L’article nous rappelle que pour être éligible à un logement social, il faut être de nationalité française… ou produire un titre de séjour et entrer dans les plafonds de ressources qui concernent potentiellement 70% de la population française.
Mais il suffit de se rendre chaque matin à 9 heures juste avant l’ouverture des bureaux de la Préfecture pour observer la queue des demandeurs de titre de séjour.
Cela fait combien de permis de séjour chaque mois ?
Du temps où le Front National avait des élus à la mairie de Blois, ils arrivaient à obtenir ces chiffres que Jack Lang gardait sous le coude pour ne pas effrayer la population.
Quant aux critères sociaux, bien sûr, nul ne conteste qu’il soient respectés.
Mais, comme le faisait remarquer fort justement Jean-Marie Le Pen, entre le ressortissant africain fraîchement débarqué avec son épouse et ses nombreuse famille, n’ayant d’autres ressources que les aides sociales, et un Français gagnant péniblement le SMIC avec sa femme et un enfant, les critères sociaux font que le Français n’est pas prioritaire.
Certes, le problème est moins aigu à Blois, ville en déclin démographique où il existe des logements vacants dans le parc social, mais ce n’est pas le cas des grandes villes.
Un jour au conseil municipal, nous avions publiquement demandé l’accès aux informations concernant le logement, et dénoncé certaines dérives. En vain.
Mais à l’issue de la séance, un adjoint en charge du dossier était venu nous dire : « Vous êtes encore en-dessous de la réalité. Si vous saviez ce que je vois tous les jours ! » « Mais alors » avions-nous répondu, « pourquoi ne pas le dire publiquement ? » Réponse embarrassée de cet élu UMP « à la place où je suis, je ne peux pas ! ».
Vous qui lisez ces lignes, comprenez bien qu’il est capital qu’il ait de nouveau des élus FN à Blois en 2014, pour une véritable transparence dans l’attribution des logements sociaux.
opacité clientélisme favoritisme corruption et priorité étrangère, voici la réalité.