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Blois : le théâtre anti-fasciste ne fait plus recette !

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C’est Lionel Jospin qui l’avoue : en France, tout antifascisme n’est que du théâtre ! Malheureusement, un acteur en est mort.
La Nouvelle République parle d’une mobilisation « plutôt timide » pour la manifestation organisée par la gauche et l’extrême-gauche suit à la mort d’une jeune militant lors d’une rixe à Paris la semaine dernière.
Et les jeunes étaient très peu nombreux, malgré un appel dans les lycées relayé comme il se doit par bon nombre de professeurs.
Tout cela démontre que cette récupération honteuse, cette tentative de manipulation politicienne autour de la mort d’un jeune ne prend pas.
D’ailleurs, la plupart des élus blésois, y compris de gauche, l’ont bien compris : on ne les a pas beaucoup vu à la manifestation.
La veille, Michel Chassier, Secrétaire départemental du Front National, avait adressé un communiqué à la presse, mais également écrit au député de notre circonscription, Denys Robiliard (Lettre Robiliard dissolution milices) , pour lui demander de ne pas pas cautionner par sa présence cette manipulation, d’appuyer les demandes de dissolution des milices des d’extrême-gauche, et de soutenir la demande d’un commission d’enquête sur le rôle de certains services de Police, dont la DCRI, dans la manipulation de ces groupes extrêmistes à des fins de provocation.
Car il faut bien comprendre que ces groupuscules sont tolérés par le pouvoir parce qu’ils présentent une certaine utilité.
C’est Lionel Jospin lui-même qui déclarait sur France-Culture : « Tout antifascisme n’était que du théâtre« . Ajoutant qu’une telle menace n’avait jamais existé en France depuis la guerre, mais qu’elle était utilisée comme une arme contre des adversaires politiques.
En l’occurrence il s’agissait de faire peur aux Français en agitant une menace inventée de toutes pièces, dans le but de dissuader le droite parlementaire de toute rapprochement avec le Front National, premier visé dans ce type d’amalgame.
Rappelez-vous l’attentat de la rue Copernic contre une synagogue, aussitôt attribué à une mythique « extrême-droite » avant que l’on découvre que les auteurs étaient palestiniens, l’effroyable manipulation de Carpentras, suite à laquelle on a vu un président de la République en exercice défiler dans la rue dans un cortège où l’on brandissait un mannequin représentant Jean-Marie Le Pen empalé.
Mais aujourd’hui, l’exercice devient plus difficile avec Internet, qui permet à des millions de gens de se ré-informer rapidement.
Cela explique sans doute le peu de succès de cette manifestation auprès des jeunes, car beaucoup ont pu découvrir sur Internet le vrai visage de ces milices d’extrême ultra-violentes, qui n’on rien à envier à leurs adversaires que rien ne distingue dans l’apparence.
Au point que BFM TV, dans ses reportages sur les groupes d’extrême-droite a surtout utilisé des images des groupes d’extrême-gauche !
D’où la demande du Front National d’appliquer la loi à tout le monde, d’enquêter et dissoudre si nécessaire tous ces groupes qui ont recours à la violence, quels qu’ils soient.

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