Haras, caserne, gare : les projets traînent parce que la ville est en panne.
Dernière présentation au Haras de Blois le 16 août 2011.
Le Haras national de Blois est crée en 1810 dans l’ancien couvent des Carmélites, rue du Sermon (plus tard occupé par la Gendarmerie) où l’on peut encore voir le bâtiment principal rénové à l’époque par l’architecte Blésois Jules de La Morandière. Les locaux devenus trop petits, le Haras est transféré en 1880 sur le site actuel de l’avenue Maunoury, dans les bâtiments construits d’après les plans du même architecte.
La décision officielle de fermeture du Haras de Blois a été prise lors du Conseil d’administration des Haras nationaux du 25 juin 2006.
Depuis, le dossier de sa reconversion traîne en longueur (la Nouvelle République du 30 juillet). Il faut dire que l’ensemble des bâtiments a été classé à l’inventaire du patrimoine, ce qui ne facilite pas les choses.
Mais la principale explication est ailleurs. Cette situation est due au déclin démographique et économique que connaît la Ville de Blois depuis plusieurs années.
Après le départ du CS10 en l’an 2000, tous les projets immobiliers de reconversion de la caserne ont capoté, et en 2013, le dossier est toujours au point mort !
De plus, à la même époque, la Polyclinique de Blois ouvre ses portes en 2006. Et les 3 anciennes cliniques qui s’y sont regroupées : Les Lices, Florimond Robertet, Saint Côme et Saint Damien, toutes bien situées, ont fait rapidement l’objet d’opérations immobilières qui n’ont pas traîné. Il faut dire qu’ils s’agissait d’opérations privées…
A cela s’est ajouté un programme sur le site tout proche de l’ancien garage Fiat avenue Maunoury.
Mais la conséquence fut la saturation du marché de l’immobilier dans le secteur des appartements résidentiels moyens/haut de gamme. A tel point que le projet lancé sur l’ancien site de la MGA rue du Bourg Neuf a été abandonné.
Car entre-temps, Blois perdait des emplois et des habitants.
Il est évident que le projet aurait avancé plus vite dans une ville en plein développement, ce qui n’est pas le cas.
Le bilan du mandat qui se termine ne fait que conforter notre analyse, et montre bien que nous avions raison en 2008 en mettant au premier plan de notre projet municipal la redynamisation économique de la ville de Blois.
En 2014, nous reviendrons à nouveau sur le sujet, il est capital !
Dans tout les domaines la ville de Blois est en perdition!
Il nous faut attendre 2014 et des femmes et des hommes neufs, pour réparer les dégats de l’ UMPS !
En même temps, il n’y a pas à s’étonner du déclin de la ville de Blois quand on constate que les 3/4 des budgets disponibles passent dans un seul quartier.. pas forcément celui où il y a le plus d’énergies !
Faut être pas de chez nous pour voir les choses avancer regardez la mosquée ça avance faudra juste que la ville paye la désinfection des porcs là sa CERA fait et oui c ça la France ya du fric pour ça pour les autres projets on fera la quête au contribuables ………Marine vite très vite et la liste FN vite aussi …………..
concernant la polyclinique, le regroupement a été plus que bénéfique avec des locaux ex centrés et à proximité de l’autoroute, des locaux adaptés aux besoins médicaux.
La question est de savoir si les biens appartenaient à la polyclinique et donc revendus sous seing privés, où si ces locaux appartenaient à la mairie.
Et l’article dit vrai car la mairie de Blois socialiste n’a aucun projet économique. Et le déclin, sous les socialistes ainsi que les pseudos ump, déclinera.
Bien sûr, ce regroupement était tout à fait logique d’un point vue économique mais aussi pour avoir un pôle santé privé performant pour Blois et au-delà. Les anciens locaux relevaient entièrement de la propriété privée, ce qui explique que leur vente et leur reconversion en programmes immobiliers aient été rondement menés, contrairement à la caserne Maurice de Saxe…
il est vrai que la caserne Maurice de Saxe est à moitié vide. des logements sont toujours vacants et ce, plusieurs années après la fin des travaux.
on sent bien qu’il n’y a pas de compétence économique au sein de la mairie de Blois.
Cela est étonnant, à l’époque ou j’ai fais mes 3 jours à Blois, il était question que Blois serait la capitale du chocolat autre que l’existant Poulain…
Comme aujourd’hui à Sainte-Sigolène, (entre Saint Etienne et Le Puy en Velay) capitale du film plastique, 5 000 habitants, des dizaines d’entreprises, des offres d’emploi à profusion ..des usines modernes vraiment au top des tops ..
Eh, mais à Blois peu de projets aboutissent. Jack Lang avait imaginé un « Centre du goût », abandonné après que le contribuable y ait laissé environ 6 millions de F.
A la place, nous avons le « centre du mauvais goût » : la fondation du Doute !
Et là pas de doute !