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Toulouse : 2 pompiers blessés par des « jeunes »

(image d’illustration)
Toulouse, Marseille, Essonne, « 9-3″, mais aussi à Blois, les pompiers sont régulièrement ciblés par les « jeunes » en tant que symbole de la France. Que répond M. Valls ? Rien, il organise sa propre promotion médiatique.
La nouvelle est passée presque inaperçue aujourd’hui, comme elle tombe très mal dans la le « plan de com » du monsieur Valls.
Les pompiers de Toulouse ont été attaqués lors de deux interventions différentes, alors qu’ils se rendaient dans la cité du Mirail à Toulouse pour secourir des personnes.
Samedi soir peu après 20 heures, une équipe de trois pompiers intervenait avec une ambulance pour aider une vieille dame tombée dans une rue, qui souffrait d’un traumatisme crânien.
Deux d’entre eux ont été attaqués par un groupe de « jeunes » qui les ont frappés, indique le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis). L’un des pompiers a reçu un coup de pied à la tête. Leurs blessures ont nécessité une courte hospitalisation dans la soirée, selon la même source. L’ambulance a été caillassée et son pare-brise brisé.
La veille déjà, les pompiers, le Samu et la police appelés dans le même quartier pour aider une jeune femme à accoucher à son domicile ont été également caillassés, selon la police. «Ils ont balancé des pierres, dont une a touché le véhicule du Samu».
Ces actes d’une extrême gravité n’ont pas provoqué le déplacement, ni même un simple communiqué du ministre de l’intérieur, dont un porte parole s’est contenté de condamner « des comportements d’une bêtise sans nom« .
Monsieur avait d’autres chats à fouetter : il travaille tous les jours… ) peaufiner son image d’un Sarközy de gauche, combattant la délinqunace avec la plus grande fermeté.
Ainsi, un indiscrétion publié par… le Figaro (!) nous apprend qu’il aurait téléphoné  à l’officier de police de Dreux qui avait dénoncé, dans un rapport au directeur central de la sécurité publique, la remise en liberté, le 1er août, par le parquet de Chartres, de trois délinquants qui devaient être placés sous écrou.
Ce qui est certes choquant, et nous ne cessons de le dénoncer, mais en l’occurrence M. Valls se moque parfaitement du monde ! Il devrai savoir, comme ministre de l’Intérieur, que les peines de prison ferme de moins de 6 mois ne sont pratiquement jamais exécutées faute de place dans les prisons, à tel point que 86 000 condamnés à la prison ferme sont en liberté (*) !
Or sur les trois délinquants concernés, l’un devait purger trois mois pour rébellion, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique et outrage, le deuxième, deux mois de prison ferme pour violence avec arme et le troisième, trois mois d’incarcération pour inexécution d’une peine précédente de travail d’intérêt général.
Autant dire qu’ils n’avaient aucune chance d’aller en prison.
Mais la publicité donnée à cet événement malheureusement banal par le syndicat de police Synergie-Officiers a permis à M. Valls de faire un petit coup politique en direction des officiers de police considérés comme « plutôt à droite ». Et le Figaro se prête au jeu !
Au même moment, le ministre de l’Intérieur déclare sans rire que « Paris est une ville sûre ».
Mais comme nous le disions au début de cet article, le but de M. Valls, imitant en cela Nicolas Sarközy, est d’utiliser son ministère au profit de sa carrière politique.
C’est pourquoi il cultive une image de « dur » – sauf lorsqu’il se rend à la rupture de jeûne à la Grande mosquée de Paris, où on l’homme qui ne sourit jamais arbore cette fois-ci un large sourire…
A dire vrai, il y a tout de même un domaine dans lequel M. Valls fait preuve de fermeté : c’est pour s’en prendre violemment aux manifestants pacifiques qui protestaient contre la loi sur le simulacre de mariage homosexuel, n’hésitant pas à faire gazer des mères de famille avec les poussettes.
Voilà pourquoi, devant le silence des médias sur cette affaire de Toulouse, notre blog, fidèle à son devoir d’information, a tenu à publier cette article.
Lire le communiqué du Front National. 

Addendum : devant le buzz sur Internet, le Monde.fr se résout à parler de cette affaire ce soir à 21h 11. Comme quoi la ré-infosphère oblige les médias à réagir !

(*) mise à jour : selon le Parisien, ce ne serait pas 86 000, mais 100 000 peines « en attente d’exécution » faute de place en prison ! Vraiment, M. Valls prend les Français pour des imbéciles !

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