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Un nouvel éclairage sur la situation de Philips à Lamotte-Beuvron.

Après Fagor à Saint Ouen, c’est Philips qui, à Lamotte-Beuvron, se trouve en situation délicate avec des rumeurs de fermeture qui font suite à une baisse des commandes en 2013.
(NR 31/10/13)

Même si le Directeur conteste ce risque, les employés qui veulent quitter l’entreprise ne sont pas retenus et ne le seront pas davantage à l’avenir.

Si aujourd’hui 171 employés travaillent à Lamotte-Beuvron, 48 ont quitté l’usine depuis 2010.
Ce qui risque d’amener l’entreprise à un seuil critique de 150 employés qui, alors, exigerait la fermeture du centre.
Comme cela s’est passé à Nevers ou Chalon sur Saône.

La raison première de cette situation difficile est la concurrence qu’impose l’usine Philips basée en Hongrie.
Le Directeur reconnaît que « nous ne sommes pas capables d’être compétitifs face à la Hongrie, où les salaires sont plus bas qu’en France ». Une évidence que le FN rappelle à tous ses contradicteurs.

Quant à savoir si « le personnel français est davantage qualifié et s’il propose non des produits standards mais du sur-mesure en étant rapide et créatif » c’est méconnaître et sous-estimer le personnel hongrois.
Tout autant qualifié et créatif mais beaucoup moins payé comme le sera le personnel français s’il ne réagit pas.

Nous voyons une fois de plus que c’est la politique européiste de l’UMPS qui nous mène droit dans le mur. Si les entreprises ne délocalisent pas elles font pression sur le personnel français pour faire baisser les salaires en menaçant de délocaliser.

Les prochaines élections européennes permettront d’aborder cette question en face. Enfin !