Blois : un conseil municipal qui conforte les analyses du Front National
Une opposition quasi-inexistante, mais un observateur attentif : Michel Chassier accompagné de quelques membres de son équipe municipale.
Ce soir encore nous étions présents au conseil municipal sur les bancs du public.
Un séance consacrée au orientations budgétaires, mais aussi au PLU (Plan Local d’Urbanisme) et un certain nombre de délibérations intéressantes.
Les orientations budgétaires.
Rien de bien nouveau. La Ville se réfugie derrière l’audit du cabinet Klopfer – qui a fait également l’audit du Conseil général – pour annoncer que tout va bien, que les dépenses sont maîtrisées et que la ville continue à investir.
A y regarder de plus près, on constate que les produits de la fiscalité augment de 4,63%, ce qui ne traduit pas seulement un retour au dynamisme des bases, mais aussi l’augmentation décidée tous les ans par les services fiscaux, et l’effet sur des nouvelles mesures gouvernementales sur la taxe foncière et la taxe d’habitation.
Et comme cela ne suffit pas à boucler le budget de la ville, l’emprunt augmente de 33,55 % pour atteindre 10,52 millions d’euros.
La masse salariale continue d’augmenter, tandis que le Plan de Rénovation Urbaine représente toujours 50% des investissements pluriannuels.
Résultat, l’entretien de la voirie ne suit plus depuis plusieurs années, et nouveau programme pour le Centre Ville voit sont enveloppe réduite : 1 million d’euros en 2014.
Jacques Chauvin pour l’opposition a fait quelques remarques, mais sans rien proposer.
Le Plan local d’urbanisme.
L’approbation du Plan Local d’Urbanisme a été l’objet de quelques échanges, qui au passage ont démontré la justesse de nos analyses.
Sur le taux de vacance des logements en Centre-Ville, la situation n’a guère changé depuis le lancement des projets de repeuplement du centre par Lang et Perruchot : il y a toujours 20% de logements vacants, mais de l’avis de Louis Buteau (PS) il y a peu de solutions, du fait que de nombreux logements ne sont accessibles qu’en passant par les commerces et les réserves !
Ce qui n’empêche pas le maire de vouloir taxer les logements vacants !
Sur le marasme immobilier de la ville de Blois, Louis Buteau évoque le manque d’attractivité fiscale (traduisez un taux d’imposition insupportable). C’est ce que nous répétons inlassablement depuis des années, mais à la différence de Louis Buteau, nous n’en sommes pas responsables !
Il est question aussi de la Zone Franche Urbaine et du parc d’activité « Aux portes du Lac » où sont regroupés de nombreux professionnels de santé à l’extrémité de l’avenue de l’Europe.
Là, c’est Denys Robiliard qui avoue qu’il y a eu une effet d’aubaine, mais cela n’a pas bénéficié au quartier, et au contraire privé le centre-ville et certains quartiers de leurs médecins, au grand dam des personnes âgées.
Sur ce point encore, nous avions été les seuls à faire cette mise en garde dès le départ, et à prévoir ce qui s’est passé.
Tout cela n’a pas empêché le nouveau PLU d’être adopté à l’unanimité.
Transferts de voirie : quel chiffrage ?
Un peu plus tard, sur les transferts de voirie entre Département, Agglo et Ville, nous apprenons que la Ville reprend la gestion de 19 km de voirie et transfère 8,7 à l’Agglo. Personne n’a demandé quel sera le coût supplémentaire en entretien pour la Ville.
Village d’entreprise de la ZUP : un fiasco ?
Ensuite, à l’occasion d’une délibération sur le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) c’est au tour de Aziza EL YAMANI de critiquer le projet Cité Lab, et le fiasco du village d’entreprises dont les locaux sont occupés selon elle à moins de 10%.
Pourquoi cet espace situé en Zone Franche Urbaine, censé accueillir des activités et créer des emplois pour les jeunes de la ZUP a-t-il aussi peu de succès en dépit de toutes les aides mises sur la table ?
Il faudra bien se poser la question. Mais l’opposition n’a pas bronché.
Nous passerons sur le partenariat avec ERDF pour que les jeunes « décorent » les transformateurs de la ZUP…
Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes.
Autre sujet important : la présentation du rapport de la Chambre Régionale des Comptes. Le Maire en fait un résumé a sa convenance, et le rapport n’a en définitive suscité que peu de débats, et pour cause : il portait sur la période 2006-2010, à cheval sur les mandats de Perruchot et de Gricourt.
Nous y reviendrons quand il sera en ligne sur le site de la CRC Centre Limousin dans sa version intégrale.
Suite du compte-rendu dans un prochain article. Mais vous l’avez déjà compris, l’opposition UMP-Centristes est toujours aussi inexistante !
où l’on s’aperçoit que l’équipe ps les verts communistes ne fait rien.