Défense de se défendre ?
La question est posée. Certes, chacun réagit selon les circonstances, son tempérament, son gabarit, sa conception de l’ordre, du civisme, voire de l’honneur. Et face à la réalité des faits, il est possible que notre réaction ne corresponde pas à ce que l’on avait imaginé et prévu.
Mais ce qui est surprenant, c’est quand le directeur départemental de la sécurité publique, Franck Perrault, dans le cadre du plan anti hold-up des fêtes de Noël, conseille aux commerçants de ne pas «s’opposer physiquement à l’agresseur» (la Nouvelle République du 22/11/13). En somme on désavoue toute réaction de la victime et fait rejaillir sur celle-ci la responsabilité d’une dérive. Mais que faire alors si l’on est témoin d’une agression physique sur une tierce personne? Faudrait-il aussi « ne pas s’opposer physiquement » et ne pas porter assistance à personne en danger ?
Dans tous les cas, ce conseil ne sera pas perdu pour les malfrats, armés, gantés et encagoulés, qui sauront dorénavant qu’ils ne risquent pas une réaction du commerçant dès lors que ce dernier aura suivi les conseils des autorités policières du Loir et Cher.
Encore des gens sérieux et démocrates !
Je me fais agresser?
J’écoute les conseils d’un ancien de la PJ de Paris avec lequel je m’entraînais au sport de combat dans une salle : « S’il n’y a personne, je défonce mon agresseur et je me casse. Et s’il entre chez moi, il n’en ressort pas. «