Charcutage des cantons : la conséquence d’une loi stupide.
Incapable de maintenir l’ordre, Valls sait manier les ciseaux pour censurer ou charcuter les cantons.
Nous l’évoquions il y a quelques semaines, le redécoupage des cantons tel qu’il est proposé par le ministère de l’intérieur ne mérite même pas d’être amendé, il est tout simplement à rejeter.
Maurice Leroy n’a pas tort lorsqu’il dénonce un « massacre de la ruralité » (la Nouvelle République du 6/01/2013), même si le terme est un peu fort.
Nous dirions plutôt que ce nouveau découpage incompréhensible va encore davantage éloigner les élus des citoyens et de la réalité territoriale.
Pour des raisons à la fois idéologiques et bassement électoralistes, le Parti socialiste a d’abord imposé une réforme du mode de scrutin dont la majorité des élus locaux ne voulaient pas.
C’est qu’il fallait à toute force imposer la parité dans les assemblées départementales, au moment où une autre loi imbécile vient de la supprimer dans le mariage !
Résultat, nous sommes passé d’un rééquilibrage des cantons à un redécoupage qui ne correspond plus à aucune réalité territoriale.
Il suffit de voir le canton du Perche, celui de Saint Aignan ou celui de Chambord, Contres rattaché à Montrichard etc… pour comprendre qu’il n’y a là aucune cohérence.
Cette proposition est d’autant plus surprenante qu’elle ne correspond pas aux limites des intercommunalités, ni même aux nouveaux « bassins de vie » imaginés par la Région.
Encore une fois le Front National ne prend pas position pour des considérations électorales : nous n’avons actuellement aucun conseiller général, et le nouveau scrutin ne nous pénalise pas plus qu’il nous avantage. C’est donc uniquement au regard de l’intérêt général que nous contestons à la fois le mode scrutin prévu et le découpage envisagé.
Nous avions clairement pris position pour un système mixte avec un part de proportionnelle, soit pour le Loir et Cher 20 cantons représentés par un conseiller général élu au scrutin uninominal, et 10 sièges départementaux répartis à la proportionnelle.
Quand à la marge de 20% par rapport à la moyenne, nous considérons là aussi que ce n’est pas réaliste. C’est mal comprendre le rôle du conseil général et d’un élu de terrain qui représente un territoire.
Et pour reprendre le propos de Maurice Leroy, une telle disposition pénalise la ruralité déjà bien mise à mal dans la vision actuelle de l’aménagement du territoire.
Nous serions partisans d’un compromis entre la population et l’étendue des cantons, tout en tenant compte des réalités géographiques et économiques.
Voilà ce que nous aurions pu expliquer au Préfet de Loir et Cher si nous avions été consultés.
Car si la presse évoque une large consultation « auprès du personnel politique du département (élus locaux, parlementaires, responsables de partis…)« , il faut préciser que je n’ai pas été consulté.
Ni en tant que représentant du Front National (1 Loir et Chérien sur 5 aux dernières présidentielles !) ni au titre d’élu local, en tant que conseiller régional de Loir et Cher.
Le courrier s’est peut-être égaré ?
Michel Chassier
Conseiller régional de Loir et Cher
Secrétaire départemental du Front National
Article 10 monsieur Valls ..
Affaire Dieudonné ..Attention pourtant pas ma tasse de thé ,mais nous sommes en démocratie …
Monsieur Manuel Valls ,je lui précise que nous sommes en France et non en Chine ..Lui qui voudrait être président de la République en 2017. Visiblement nos chers politiques n’ont jamais suivi de cours de droit, moi non plus, mais je me renseigne à qui de droit ..
Donc ni de droit, ni de libertés publiques. Je leur rappelle que toute restriction à la liberté d’expression doit être proportionnelle et justifiée au regard but recherché tel que défini par l’Art. 10 CESDH. Cette restriction s’apprécie « »in concreto »" et au cas par cas, aucune disposition ne saurait utilement restreindre à priori , de manière absolue et systématique, la liberté d’un individu sans violer la Convention. A bon entendeur, comme son propriétaire de la mains d’or possédant 3 associés veulent lui cassée le bail ,alors qu’un bail sans tapage nocturne ou autre ,’n'a aucun cas de brisée un bail comme a jour de payement de ses loyer d’après les propriétaires de la main d’or..A moins qu’il s’en aille de lui même ..Le bail n’a rien a voir avec la politique dictatoriale de Valls. Deux choses différentes … Je suis pour Marine Le Pen ,j’ai un bail ,si le propriétaire est de gauche ,il me fout dehors si il veut..NON MAIS !!!
l’ambitieux censure la quenelle alors que tous ces chiffres sont mauvais : explosion des vols; des dégradations, des violences contre les personnes……
Quand même…
Une image de pauvre petit ministre sans défense …