Delphi réalise des bénéfices, touche des subventions, mais délocalise et supprime des emplois !
Le site Delphi à Blois.
Alors que l’annonce de 136 suppressions de postes à Blois et 66 sur le site de La Rochelle se confirme, la CGT Delphi annonce qu’elle veut préserver l’emploi et s’oppose à la politique de délocalisation, comme l’avait fait FO il y a quelques jours.
C’est ce que rappelle Antonio Dos Reis Rodriguez, secrétaire syndical, dans la Nouvelle République du 29/1/2014, en soulignant que le groupe Delphi gagne de l’argent depuis 2010 et que le cours de l’action ne cesse d’augmenter. Malgré des bénéfices importants le groupe Delphi délocalise en Chine, en Roumanie et en Turquie.
Sans compter que le contribuable français a mis la main au porte monnaie pour un montant de 25 millions d’euros.
Ce que la CGT ne veut pas admettre c’est que pour s’opposer à ces délocalisations il faut revoir notre politique européenne, instaurer un patriotisme économique intelligent adapté à la crise que nous traversons et cesser ce libre échange qui détruit notre industrie et casse nos emplois.
Le Medef et l’UMPS font cause commune dans ce démantèlement de notre tissu industriel. Il est temps que les syndicats français voient qu’ils sont manipulés et qu’ils doivent rejoindre l’élan national du FN qui véritablement défend la France et les Français d’abord.
Les élections européennes seront une occasion – la dernière ? – de le faire savoir à nos dirigeants.