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Delphi : le Front National avait raison.

En juillet 2009 déjà, nous avions fait part sur notre blog des craintes d’une délocalisation, avec le départ d’une partie de la production vers la Turquie.
A l’époque, une représentant de la CGT n’avait pas apprécié que notre article soit illustré par une photo de manifestants appartenant à cette organisation, et nous avions dû la retirer à sa demande.
Aujourd’hui, les responsables de la CGT-Delphi sont bien obligés de constater que nous avions raison.
A l’occasion d ‘une manifestation le 6 février devant la Préfecture de Blois, un syndicaliste de Delphi a pris la parole et évoqué les 136 postes menacés à Blois.

Beaucoup craignent que ce ne soit qu’un début : « si les machines partent, c’est la mort de Delphi Blois [...] Avec notre argent, ils délocalisent. En Chine, ils vont commencer à produire des injecteurs dès le mois de mai 2014″.
Le délégué syndical accuse ensuite les élus de tous bords : « les Gricourt, Robiliard, Leroy et autres, ils n’en ont rien à foutre !«
Ce n’est pas faux, puisque tous ces élus ont soutenu les traités européens successifs qui interdisent à la France de défendre son industrie, ils ont appelé de leurs voeux l’euro qui nous ruine…
Mais les salariés de Delphi doivent savoir que tous les élus ne s’en foutent pas : il y a encore les élus du Front National pour les défendre.
Nous avons suivi ce dossier régulièrement, d’autant plus que plusieurs de nos adhérents travaillent chez Delphi et nous tiennent informés.
Au Conseil régional, notre groupe a été le seul à voter contre les subventions à une province Chinoise, comme si la Chine avait besoin de notre aide !
Aux prochaines élections européennes, les ouvriers de chez Delphi ne doivent pas se tromper de bulletin de vote : le seul vote utile, c’est le vote Front National !