Rythme scolaires : un fiasco coûteux et inutile.
Le ministre de l’Education nationale continue de décevoir ses électeurs. Sa grande affaire, les rythmes scolaires, sont un fiasco total. On sait que les réformes sociétales du PS sont lancées pour dissimuler l’échec flagrant de la politique économique de François Hollande.
C’est aussi le cas de la réforme des rythmes scolaires pour lesquels 15% des municipalités de Loir et Cher n’ont pas encore adressé de réponse.
Le maire de Maslives a clairement fait savoir sa position qui est celle de centaines de maires de Loir et Cher : il n’a pas les moyens financiers, ni de personnel pour répondre à cette réforme (la Nouvelle République 12/2/2014). « Il est contre et ça ne sert à rien ». Est-ce à dire que ces activités sont du temps perdu et de la simple garderie ?
Possible. Il est d’autant plus en colère que les services de la direction académique n’ont même pas répondu au courrier dans lequel il faisait part de ses difficultés à mettre le projet en application.
Est-ce à dire que la Direction académique ne croit pas à sa réforme et méprise les communes ? Probable. Pourtant, le 14 avril, le ministre Peillon imposera son système aux communes récalcitrantes. Fin de la démocratie !
Dans tous les cas, nous voyons comment l’Etat, une fois de plus, se décharge de ses obligations sur les collectivités locales sans leur transférer les moyens financiers correspondants. La campagne des municipales sera l’occasion de souligner la complicité des municipalités PS qui, à Blois comme ailleurs, cautionnent cet affaiblissement des communes… et de l’enseignement.
A Paris, notre candidat Wallerand de Saint Just vient de publier un communiqué dénonçant les effets désastreux de cette réforme, « qui ne fera qu’amplifier ce phénomène de décharge éducative de la famille sur l’école et d’une irresponsabilité parentale renforcée, dans une période où l’on dénonce le manque de repères et d’encadrement.«
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