Analyse, Blois, Loir et Cher

L’omniprésence du Conseil d’Etat. Une maladie ou un remède social ?

glaiveetbalance.jpgNous apprenons que le Conseil d’Etat vient d’annuler le décret présidentiel qui avait révoqué madame Agnès Picot-Grandjean, l’ancienne directrice académique de Loir et Cher. On se souvient que sous la pression de certains syndicats elle avait été « renvoyée » à ses chères études par Vincent Peillon (la Nouvelle République 13/2/2014).
Ce fait divers est significatif car il montre bien que ce sont les syndicats qui, d’une façon visible ou plus discrète, disent et font la loi Rue de Grenelle. Il révèle aussi le caractère inquisitorial du ministère qui avait refusé à Agnès Picot-Grandjean l’accès à son dossier administratif. On se demande si elle sera réintégrée dans ses fonctions ou si elle sera l’objet d’une promotion comme cela se fait pour éviter d’amplifier un conflit. Le grand désordre !
Ce fait divers souligne aussi la place de plus en plus importante, voire excessive, du Conseil d’Etat qui se mêle aujourd’hui de tout. De la liberté culturelle avec Dieudonné, en référé dans les 2 heures. De la vie ou de la mort avec Vincent Lambert, en session plénière dans les 2 mois. De la fonction d’autorité administrative avec Madame Picot Grandjean qui avait pourtant agi en toute légalité. La judiciarisation de la vie politique ou administrative, le recours systématique au droit, conseil d’Etat ou simple tribunal, sont bien le signe d’une société malade qui a perdu ses repères et surtout le sens de ses devoirs. Avec les objectifs de Christine Taubira nous ne sommes pas près de voir une amélioration ! Quant à son successeur Michel Houdu, il sait ce qui l’attend s’il se montre trop respectueux des textes officiels.

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Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

Une réponse à “L’omniprésence du Conseil d’Etat. Une maladie ou un remède social ?”

  1. Le 16 février 2014 à 23:21 gui 41 a répondu avec... #

    Je crois que la personne qui  » avait eu se peau  » se présente à BLOIS.Avec une liste NPA l’avenir de BLOIS qui n’apportera rien à BLOIS.
    Que Madame PICOT-GRANDJEAN ne revienne pas dans cette académie, il y a trop de haines de la part de tous ces  » nantis de la République « .
    Ce type de Syndicalisme EXPLOITE contre EXPLOITEUR a encore de beaux jours devant lui.
    C’est navrant !

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